< Retour à la recherche
Sainte Carmen de la Main [1975]
(Leméac Éditeur, 1976) 16.95$ et aussi disponible pour la vente dans le recueil: (Théâtre I, 2006) 49.95$
Traduction(s)
Résumé Cette pièce est une parabole aux accents fortement lyriques sur l'aliénation des opprimés. Chanteuse western révoltée, Carmen veut enfin chanter ses propres paroles, réveiller la conscience de son public et ainsi restituer sa dignité au monde de la « Main ». Dans
cette entreprise, elle se heurte au cynisme des uns et à
l'opportunisme des autres. Extrait « ROSE BEEF : Y paraît que c'est toutes des chansons neuves qu'a fait? / BEC-DE-LIÈVRE : En tout cas c'est ce qu'a m'a dit. / SANDRA : Mais a va quand même chanter ses vieux succès. / BEC-DE-LIÈVRE : Ah, a devrait. Mais a n'a pas parlé. / SANDRA et ROSE BEEF : La nouvelle court… qu' à soir… va être un grand soir. / BEC-DE-LIÈVRE : Oui. À soir va être un grand soir. / BEC-DE-LIÈVRE, SANDRA, ROSE BEEF : J'ai l'impression de me préparer à mourir d'amour. » Revue de presse « Fable musicale sur l'envers du show-business, tragédie antique sur le sort fait au public, donc au peuple, Sainte Carmen de la Main fournit […] l'occasion de montrer le meilleur de Michel Tremblay.» Régis Tremblay, Le Soleil, 11septembre 1993.&r
« C'est peut-être la pièce politique de l'auteur, mais ce sont surtout les grandeurs et les misères du vrai monde. » L'actualité, 15 septembre 1993.&r
« L'artiste a donné un miroir à ce peuple qui se croyait minable et il s'est trouvé beau. L'acceptation de soi est le premier pas vers l'autonomie. Carmen, c'est Michel Tremblay qui le premier, nous a jeté au visage un théâtre où nous nous reconnaissions. » Louise Cousineau, La Presse, 5 avril 1980.&r
« Michel Tremblay a toujours été celui d'une incitation à une libération psychologique et morale, prometteuse d'une "ascension" sociale du moins imaginaire ou apparente […] Cette fois, dans Sainte Carmen de la Main, Michel Tremblay va plus loin. On méprise encore trop les marginaux. Carmen leur chante donc qu'ils n'en sont pas, qu'ils ont le droit de vivre comme tout le monde, qu'ils ne sont ni laids, ni vulgaires, ni sales, qu'au fond d'eux-mêmes, ils sont forts. » André Fortier, Le Devoir, 6 janvier 1979.&r
« Tremblay continue de liquider le règne familial et social, avec son inévitable arrière-plan religieux que signalent le titre et la mission apostolique de Carmen. » Gilbert David, Cahiers de théâtre Jeu, n°3, 1976. À propos de(s) l'auteur(s)
< Retour à la recherche |
À L'AFFICHE DU CALENDRIER DES AUTEURS
|