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Le vrai monde? [1986]
(Leméac Éditeur, 1987) 13.95$ et aussi disponible pour la vente dans le recueil: (Théâtre I, 2006) 49.95$
Traduction(s)
Résumé À 23 ans, Claude rêve de devenir écrivain. Sa première pièce met
en scène trois personnages qui portent les noms de son père, de
sa mère et de sa sœur, auprès desquels il a puisé son inspiration.
Ses personnages prennent vie et côtoient leurs modèles; une
fascinante confrontation s'ensuit, où s'agitent le double fond
des choses, la multiplicité des perceptions et des réalités. Où
est le vrai monde lorsque chacun crie au mensonge? Extrait « CLAUDE : Même si chus de bonne foi? / MADELEINE 1 : Tu peux pas être de bonne foi. Parce que t'es pas nous autres… / CLAUDE : C'est là que tu te trompes, maman… Écoute… Veux-tu m'écouter juste un peu? ( Madeleine 1 s'asseoit à côté de Claude.) J'ai toujours eu une grande facilité… à me glisser à l'intérieur des autres. À les sentir. J'fais ça depuis toujours. Vous autres, vous appelez ça de l'espionnage… Moi, j'appelle ça vivre. (…) » Revue de presse « Michel Tremblay ose maintenant mettre son théâtre en doute et se demander, devant public, où est la vérité dans ce que, parmi tout le non-dit qu'il a observé chez ses modèles, il a senti, poursuivi ou amplifié.[…] Règlement de comptes avec l'univers familial, Le vrai monde? est un aussi grand règlement de compte avec le théâtre lui-même. Tremblay y joue, par le subterfuge de personnages qui seraient "vrais" et "faux", une très haute variation sur ce que le théâtre offre à l'écrivain, un champ dangereux et miné sur ce que le théâtre offre avec risques et périls, mais au bout duquel seule l'honnêteté, dans cet art du mensonge et ce monde de fiction, constitue un but. Il l'a visé, ce point d'horizon, il l'a parfaitement atteint. » Robert Lévesque, Le Devoir, 6 avril 1987.&r
« Pièce "pirandellienne", construite avec le génie orchestral de l'auteur[…]. Il s'agit d'une des grandes œuvres de Tremblay, parmi les plus pures mais aussi les plus chargées de rage. » Robert Lévesque, Le Devoir, 8 septembre 1988.&r
« L'éblouissement, l'enchantement. Avec Le vrai monde?, Michel Tremblay nous honore d'une grande pièce, d'une très grande œuvre. Cette œuvre, c'est un peu la bulle qui englobe toutes les autres de ses vingt et quelques années d'écriture. Il se résume sur motivations et procédés d'auteur, il les passe au laminoir. Avec une émouvante honnêteté et une profonde vision, il appose un bémol de sagesse à sa "querelle d'amoureux avec le monde", pour reprendre le mot du poète Robert Frost. […] Il s'explique ici dans une pièce d'une troublante incandescence. Magie du drame. Magie enveloppante d'un bras de fer entre la vérité et le mensonge, entre la création et la machination. Théâtre dans le théâtre.[…] Tremblay assemble ici une mécanique impérieuse. » Jean St-Hilaire, Le Soleil, 8 décembre 1988.&r
« Avec son point d'interrogation: Le vrai monde? est une pièce où l'auteur interroge son double, son théâtre. […] Tremblay nous a donné un monde vrai à travers un monde de mensonges. Une réalité à travers ses rêves. Oui Tremblay se révèle et nous révèle dans ses mensonges. Et cela est d'autant plus beau, dans Le vrai monde?, qu'il le fait avec un jeu de formes qui ne se sent presque pas… » André-G. Bourassa, Lettres Québécoises, n°48, hiver 1987-1988.&r
« Là où se situe toute la force de l'auteur, c'est dans son habileté à démontrer les mécanismes de la création artistique. Dans le balancier de l'influence, entre la société et l'imaginaire […]. » André Dionne, Lettres Québécoises, n°47, automne 1987.&r
« L'écriture de Tremblay atteint sa pleine maturité […]. » Robert Lévesque, Le Devoir, 16 avril 1987. À propos de(s) l'auteur(s)
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