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La maison suspendue [1989]
(Leméac Éditeur, 1990) 15.95$
Traduction(s)
Résumé Un couple, Jean-Marc et Mathieu, vient passer
ses vacances d'été avec le fils de ce dernier, Sébastien, 11 ans, dans un chalet des Laurentides, autrefois maison familiale. En ouvrant la porte, Jean-Marc retrouve ses racines. La maison de 1910 vibre à nouveau aux accents du conteur Josaphat-le-violon et aux anxiétés de sa compagne et sœur Victoire, qui ne veut pas partir pour la ville afin d'éviter à leur fils Gabriel de grandir loin de la nature. La maison de 1950 tremble sous les affrontements d'Édouard, qui accepte de vivre sa marginalité sexuelle à l'aide du rêve, et de sa sœur Albertine, qui refuse l'imaginaire dans sa vie. Jean-Marc arrivera à réconcilier le passé familial et sa nouvelle famille. Extrait « JEAN-MARC : J'ai acheté tous ces souvenirs-là pour les empêcher de sombrer dans l'indifférence générale. / MATHIEU, tout bas : Pis pour les ressusciter? / JEAN-MARC : En tout cas, pour m'aider à essayer. J'aurai pas assez de tout un été… / MATHIEU : T'es sûr de pouvoir passer deux mois tout seul ici? / JEAN-MARC : Non. » Revue de presse « Michel Tremblay a misé juste : comme s'il avait tout dit pour tout le monde. Jamais il n'a été aussi complet, total et jamais je n'ai autant aimé une de ces œuvres et ce, sans aucune espèce de restriction. Tremblay qui ne travaille jamais avec des recettes, a choisi, cette fois-ci, l'harmonie, le moment présent et l'espoir. […] Un rythme parfait, un équilibre édifiant dans le texte et la construction de l'intrigue et surtout une incroyable unité qui rassemble tous les personnages. Comme si l'histoire se répétait continuellement, comme si l'histoire du monde se jouait dans une petite maison d'enfant. » Jean Beaunoyer, La Presse, 18 septembre 1990.&r
« L'espoir, dans l'œuvre de Tremblay, s'est déplacé. Alors qu'il prenait racine dans la révolte et s'entêtait dans une difficile accession à la liberté chez une Pierrette ou une Carmen, il reposerait aujourd'hui sur un resserrement des liens familiaux, et le partage de la tendresse. » Louise Vigeant, Cahiers de théâtre Jeu, n°58, mars 1991.1. À propos de(s) l'auteur(s)
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