À toi, pour toujours, ta Marie-Lou [1970]
(Leméac Éditeur, 2003) 12.95$ et aussi disponible pour la vente dans le recueil: (Théâtre I, 2006) 49.95$
Traduction(s)
Résumé Devenue chanteuse western, Carmen vient visiter sa sœur Manon qui est obsédée par la mort tragique de leurs parents, survenue dix ans auparavant. Entremêlant passé et présent, la pièce fera momentanément revivre le cauchemardesque univers familial dont Carmen est parvenue à s'affranchir. Extrait « MARIE-LOUISE: Tu m'as faite tellement mal! J'arais voulu hurler, mais ma mère m'avait dit de serrer les dents! […] Si c'est ça, le sexe, que j'me disais, pus jamais! Jamais! Jamais! » Revue de presse « Une œuvre de maturité, par la lucidité du propos, l'acuité psychologique, la force émotive, la brillante férocité de ces échanges en forme d'uppercuts, la remarquable maîtrise formelle. L'entrelacement du passé et du présent expose cruellement la force de l'inertie sociale, l'héritage pesant du malheur. » Marie Labrecque, Voir, du 29 au 25 septembre 1996.&r
« Ce chassé-croisé de dialogues, qui ont lieu à dix ans d'intervalle, dénote une maîtrise parfaite de l'écriture et constitue indéniablement l'un des plus saisissants tableaux de l'impasse dans laquelle l'ignorance et l'aliénation peuvent entraîner des êtres. » Louise Vigeant, Cahiers de théâtre JEU, n°81, décembre 1996.
« Créée en 1971, À toi, pour toujours, ta Marie-Lou est peut-être la plus emblématique des pièces de Michel Tremblay. Tragédie aux répliques acerbes, qui crie la solitude, la misère, l'ignorance et la peur de l'inconnu, elle montre une société à la croisée des chemins. Entre l'apathie geignarde et la lucidité préludant à une prise en charge de son destin. » Marie Labrecque, Voir, du 5 au 11 septembre 1994.&r
« On a souvent vu dans À toi, pour toujours, ta Marie-Lou une métaphore du Québec en voie de s'affranchir. » Pierre Cayouette, Le Devoir, 7 et 8 septembre 1996. À propos de(s) l'auteur(s)
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