Le paradis à la fin de vos jours (Michel Tremblay) [2008]
(Leméac Éditeur, 2008) 10.95$
Résumé Nana, la mère de l'auteur qui en a délicieusement célébré la mauvaise foi dans plusieurs de ses œuvres et personnage central de sa pièce Encore une fois si vous permettez, est maintenant au paradis, à la droite de Dieu - le « Noyau central » qu'elle n'a jamais vu - entre sa belle-mère et sa propre mère. Dans un monologue plein de verve, elle compare le paradis qu'elle connaît maintenant avec l'idée naïve qu'on avait voulu qu'elle s'en fasse avant de s'y retrouver. Extrait « NANA : J'me retrouve entre ma belle-mère toujours aussi critiqueuse, pis ma pauvre mère dans ses jeans d'hommes pis son turban fait avec un vieux mouchoir, qu'y avaient probablement pas plus envie de se retrouver à côté de moi que moi à côté d'eux autres, les pauvres! Surtout pour l'éternité! Qui c'est qui a envie de passer le reste de l'éternité assis entre sa mère pis sa belle-mère, voulez-vous ben me dire! Hein? Pas moi, en tout cas! Des sardines en rangs d'oignons, c'est ça qu'on est! Pis catalogués par familles! » Revue de presse « Ce beau personnage possède l'art de grossir, de théâtraliser des événements somme toute souvent banaux. Mais aussi d'évoquer avec pudeur de véritables drames, comme la mort précoce de deux enfants. Nana se livre aussi à une révision, gentiment iconoclaste, des mensonges à l'eau bénite dont on l'avait abreuvée, confrontant cette représentation naïve à la "réalité". » Marie Labrecque, Le Devoir, 18 août 2008&r
« Une grande dose de tendresse émane de ce monologue livré avec cœur par Rita Lafontaine. On retrouve l'amour de Tremblay pour ces femmes fortes, fières dans l'adversité. Mais si Nana n'a pas oublié ses souffrances, les injustices, la pauvreté, la mort de ses enfants, c'est le souvenir d'une femme aimante et brillante qui triomphe. » Sylvie St-Jacques, La Presse, 16 août 2008 À propos de(s) l'auteur(s)
|
À L'AFFICHE DU CALENDRIER DES AUTEURS
|