Cantate de guerre [2009]
(Lansman Éditeur, Belgique: 2011) 15.95$
Traduction(s)
Résumé Un père apprend la haine à son fils pour en faire un soldat. Mais le mot soldat a-t-il encore son sens ici ? Jusqu’où le père peut-il aller dans sa quête insensée de puissance ? Le fils peut-il encore le regarder avec amour ? Sans nommer une guerre, une idéologie, un Dieu, un parti... sans montrer du doigt un uniforme en particulier, Cantate de guerre dénonce l’engrenage de la haine raciale. Extrait « LE PÈRE : L’œil de mon fusil te fixe. | Tu te tiens devant ta maison | comme si ton squelette | pouvait la protéger contre mon ombre. | Retourne-toi. | Regarde ta maison. | Elle tombe en ruines, | criblée par nos balles. | Ta porte est un mensonge | qui ne trompe personne. | Qu’est-ce que tu penses ? | Que tu peux m’empêcher d’entrer ? | Que protèges-tu avec ta carcasse ? | Qui caches-tu derrière ta porte ? | Pousse-toi. Mais pousse-toi ! | Je veux parler à ton fils. | Parce que t’en as un. » Revue de presse « Larry Tremblay remporte l’un des paris qu’il s’était lancés en écrivant Cantate de guerre : faire sentir l’intolérance et la violence à travers les mots seulement. Sous la direction habile de Martine Beaulne, ils font naître des images enfouies en nous et frappent de plein fouet. Dans la bouche de Paul Ahmarani, stupéfiant d’humanité dans ce rôle odieux, ils sonnent parfois carrément comme [des] coups de poing… » Alexandre Vigneault, La Presse, 23 septembre 2011
« C’est une oeuvre puissante, hypnotisante, douloureuse. » Karyne Lefebvre, Bouillant de culture, Radio-Canada (40:22), 24 septembre 2011 « C’est extrêmement intéressant […] c’est rugueux, c’est brutal, ça arrive comme une enfilade de coups de mitraillette. […] Très belle mise en scène de Martine Beaulne. [Mikhaïl Ahooja] est une véritable découverte. » Annie-Soleil Proteau, C’est bien meilleur le matin, Radio-Canada, 26 septembre 2011 « Avec Cantate de guerre, Larry Tremblay accouche d’un très grand texte théâtral qui parle de la mécanique de la haine : dur, viscéral, et sans compromis. […] À la composition incroyablement habitée de Paul Arhamani, s’ajoute un impeccable travail généreux et fraternel des comédiens formant le chœur. » Yves Rousseau, LeQuatrième.com, 24 septembre 2011 « Avec un vocabulaire qui ne craint pas la laideur et la vulgarité, Larry Tremblay sait faire naître cet état d’urgence sans se complaire dans le pathos. Son écriture sait creuser dans la douleur tout en apportant une réflexion pertinente. Dans son heureuse fusion entre l’émotion et la pensée, elle retrace les contours entre l’engagement et la poésie. […] Entièrement masculine, la distribution se révèle d’une grande intensité. La figure paternelle interprétée par Paul Ahmarani surprend par son jeu nuancé alors que le fils donne à Mikhaïl Ahhoja de beaux instants de dilemme intérieur. Le quintette porte avec force tout le poids de la sauvagerie et la dureté d’une civilisation estropiée. » Olivier Dumas, Montheatre.qc.ca, 25 septembre 2011 À propos de(s) l'auteur(s)
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