Comédie fantastique. Denis St-Onge, chargé d'écrire le spectacle de fin d'année de sa polyvalente, découvre qu'il détient un grand pouvoir. En effet, tout ce qu'il tape sur la vieille machine à écrire du frère St-Arnaud se concrétise. Après s'être fait la main avec de banales histoires impliquant sa blonde Lise, son chum Simoneau et la grosse Desmarais, il devient rapidement imbu de ce pouvoir extraordinaire. Aveuglé par sa force et sa jalousie, il fait mourir son meilleur ami, va jusqu'à modifier le déroulement des enjeux socio-économiques mondiaux, et déclenche une guerre atomique. Mais, à son insu, la vieille machine à écrire est remplacée par une nouvelle, munie d'un auto-correcteur...

Plus d'informations »

« DENIS : Chus tanné. Chus bloqué. J'tape à deux doigts, j'ai l'boutte des index mauve. Ça fait huit piasses que j'dépense en liquid paper, tsé le p'tit blanc pour effacer là. Ch't'en train d'vider la p'tite caisse de la radio étudiante… J'y arriverai jamais… / LISE : Voyons, Denis. Simoneau est en train de poser les affiches dans' cafétéria pis Lucie Desmarais, la zélée, a l'a commencé à vendre des tickets… »

« L'intérêt majeur de ce texte se situe à mon avis dans le commentaire qu'il contient sur le théâtre pour adolescents. À partir de l'anecdote et d'une mise en abyme s'élabore timidement une critique des poncifs et des lieux communs associés à ce type de théâtre pour public "spécialisé". » Lettres Québécoises, n°54, été 1989.