Le Cid maghané [1968]
Résumé Réécriture en langue québécoise du Cid de Corneille que l'auteur
dédicace ainsi : « À celle qu'un soir j'ai appelée petite bête puante verte (de) Celui que le même soir elle appela : gros crocodile plein de bouette. » Pièce que l'auteur décrit ainsi : « Parodie en 14 rideaux
écrite pour être jouée en costumes d'époque dans des meubles 1967. » Extrait « LE COMTE : C'est à moi que la job revenait. Il y a pas à sortir de là. / DON DIÈGUE : Tu as menti. / COMTE : Je vais te le montrer si j'ai menti, moi! / DIÈGUE : Envoie donc pour voir si tu es capable, jeune faluette! / COMTE : Tu t'es usé la langue à lécher les bottes du roi. Il te reste même plus assez de langue dans la bouche pour communier. / DIÈGUE : Tu as la langue trop sale pour les lécher, les bottes du roi. / COMTE : Le roi a choisi un vieux parce qu'il est vieux lui itou et qu'il a peur des jeunes. / DIÈGUE : Jaloux! / COMTE : J't'avertis : tu ambitionnes. / DIÈGUE : Puant! / COMTE : Tu mérites une bonne claque sur la gueule. Elle s'en vient. La voilà. Catche-la! (Claque sur la gueule. Don Diègue tombe, se relève.) / DON DIÈGUE : Je vais le dire à mon gars. » À propos de(s) l'auteur(s)
|