La déposition [1987]
(VLB Éditeur, 1988; 1997; 2007 / Actes Sud - Papiers, 1991) TITRE ÉPUISÉ DISPONIBLE POUR LE PRÊT
Traduction(s)
Résumé Une femme, Léna Fulvi, est accusée du meurtre avec préméditation de sa mère. Contre toute logique, elle défend la thèse « d'un accident causé par la haine », alors qu'un témoin oculaire l'a vue tuer sa mère. L'inspecteur qui reçoit sa déposition ne se contente pas de ses explications nébuleuses. La pièce est un huis clos, une confrontation sans merci entre le policier et l'accusée. Sans même savoir ce qu'il cherche exactement, l'inspecteur amènera Léna Fulvi à traverser les apparences - jusque-là étanches - pour arriver à une vérité que ni l'un ni l'autre n'avait pressentie. Extrait « ELLE : Je dors souvent avec les vêtements qui ont passé la journée avec moi. Ça me rassure. / LUI : Mais un scaphandre est un vêtement bien encombrant... / ELLE : Il y a des choses bien plus encombrantes qu'un scaphandre. / LUI : Quoi? / ELLE : Les émotions, par exemple... » Revue de presse « Le texte est d'une intensité dramatique remarquablement construite, avec un crescendo dans l'action qui s'arrête au salut des artistes. » Olivier Maby, Le Provençal, France, 15 juillet 1991.&r
« Les mots justes d'Hélène Pedneault frappent comme autant de coups de masse. […] Intense, vraie, percutante, précise, La déposition va droit au but. »Hervé Aujames, Le Méridional, France, 19 juillet 1991.&r
« La déposition, d'Hélène Pedneault, évoque par ses thèmes, et bien que dans un style très différent, l'écriture incisive de Liliane Attlan dans Les passants. Mais la pièce de ce jeune auteur québécois est aussi pleine d'originalité et de nouveauté. » Laure Bernard, Le Figaro, 27 et 28 juillet 1991.&r
« Dénouement surprenant, performance remarquable, dangereuse et réussie !!!; merci à une auteure d'écrire un texte aussi brillant et intelligent. » Le Rimouskois, 7 août 1990.&r
« La sensualité à fleur de mots… » Le Journal Extra, Saguenay-Lac-St-Jean, 28 février 1989.&r
« Le texte […] sort des profondeurs de l'âme […] et à lui seul, il suffit pour créer l'atmosphère chargée qui accompagne […] les drames humains. » Claude Girard, Le Réveil au Saguenay, 10 octobre 1989.&r
« La déposition est avant tout un texte. Qu'il soit lu au lieu d'être joué ne lui enlèverait rien, tellement il est écrit avec densité. Un texte qui demande tout aux comédiens mais qui ne leur devra rien parce qu'il se suffit à lui même […] » Christiane Laforge, Le Quotidien, Chicoutimi, 5 octobre 1989.&r
« La déposition dégage une force indubitable, et son humour souvent irrésistible est efficace. Le mouvement qui porte ce soliloque de la fermeture à l'épanchement est soigneusement réglé; il s'agit, la chose est incontestable, d'un texte solide, d'une œuvre : sa voix, unique, est véritablement celle d'un(e) auteur(e). […] Séduisante, riche de mots et d'images que l'on a envie de relire, La déposition est à la fois neuve dans notre dramaturgie et rattachée à tous les courants qui la travaillent de façon souterraine […] » Diane Pavlovic, Cahiers de Théâtre Jeu, n°47, juin 1988.&r
« Pedneault a le sens du dramatique. C'est bien mené. L'auteure a compris que le dialogue au théâtre est un combat. L'humour et l'arrogance s'y croisent si bien que La déposition étonne et émeut. » Louise Vigeant, Spirale, avril 1988.&r
« Un langage qui joue avec la lettre et l'ironie, le souvenir, le mensonge et la vie, pour nous dépeindre les paysages du Saguenay et ceux de l'âme […] Un moment théâtral intense et émouvant. » Huguette Lucas, Le Devoir, 7 mai 1988.&r
« Le texte est un remarquable amalgame d'intelligence et de sensibilité. Les références culturelles à saveur québécoises assaisonnées de nombreux jeux de mots donnent un ton humoristique à un texte déjà riche et dense. » Daniel Hart, Cahier culturel Zone arts, Plateau Mont-Royal, Montréal, 27 janvier 1988.&r
« Les mots sont tour à tour des épées se heurtant à une cotte de maille, des suppliques, des tasses de thé réconfortantes, des couteaux meurtriers, des détours, des paroles en l'air. » Mc Gill Daily Français, 29 janvier 1988. À propos de(s) l'auteur(s)
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