Un « reel » ben beau, ben triste [1976]
(Éditions de la Pleine Lune, 1980; réédité en 1994)
Traduction(s)
Résumé Dans un climat trouble où les passions s'exacerbent, la misère
morale d'une famille recluse et sa révolte contre un père despotique qui convoite sa fille aînée. Extrait « TONIO : […] Y m'ont poussé dans l'dos, les enfants de chiennes. J'ai jamais enduré que parsonne me pousse dans l'dos. Jamais! Dans n'importe quel hôtel d'la région, jamais parsonne a osé me faire ça. " Bouscule jamais Tonio Morin, c't'un maudit front noir! " Quand j'écrase la face d'un gars, tout l'monde sait qu'y a besoin de se promener avec son portrait après pour s'faire reconnaître. » Revue de presse « Il faut souligner l'importance de cette pièce dans la dramaturgie québécoise, la parfaite justesse de ton et la précision imagée d'un vocabulaire direct : Jeanne-Mance Delisle n'a pas la langue dans sa poche. » Jacques Larue-Langlois, Le Devoir 31 juillet 1979.&r
« Peu de spectateurs échapperont à la fascination de cet univers clos, à la densité de cet univers où s'affrontent continuellement les êtres et les sens, où les sentiments les plus secrets sont nommés, les désirs les plus primaires sont avoués et la famille québécoise démythifiée. Avec la brutalité d'un coup de poing en pleine face.[…] l'œuvre de Jeanne-Mance Delisle s'adresse autant au ventre, qu'à la tête et au cœur. » Martial Dassylva, La Presse, juillet 1979.&r
« Au tableau d'honneur, ses indéniables qualités pour le dialogue du quotidien. Aussi un ton de tragédie qui reste profondément attaché au spectateur moderne. Un sobriété dans l'action. Une rigueur de structure. Un dépouillement du verbe. Et une efficacité dans l'évolution de l'intrigue. » Michelle Talbot, Dimanche matin 29 juillet 1979.
&r« L'Abitibienne Jeanne-Mance Delisle aussi a atteint avec Un Reel ben beau, ben triste puis Un oiseau vivant dans la gueule une force théâtrale remarquable, elle a une voix unique, une justesse poétique autant que dramatique.[...]» Robert Lévesque, (Une saiison et un siècle) ICI, Montréal, 23 au 30 décembre 1999 À propos de(s) l'auteur(s)
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