Les sept jours de Simon Labrosse [1995]
(Leméac / Actes Sud - Papiers, 1999)15.95$
Traduction(s)
Résumé Simon Labrosse, sans emploi, a convié le public à assister à quelques tranches de sa vie. Soutenu tant bien que mal par ses amis, Léo, un poète négatif, et Nathalie, obsédée par son développement personnel, il raconte ses multiples idées infaillibles pour se « réinsérer dans la vie active » comme il dit. Tour à tour cascadeur émotif, finisseur de phrases, flatteur d'égo, allégeur de conscience, il tente désespérément de trouver sa place dans la société et se bat avec fébrilité et dérision contre le système qui l'étouffe, ce monde pourri sur lequel « il pleut des briques ». Funambule des temps actuels, il se tient en équilibre constant entre le comique de son existence et le tragique de son immense solitude. Extrait « LÉO : Il y eut un soir, il y eut un matin, et Simon ne se découragea pas. Le matin du quatrième jour, le dollar canadien vaut 73 cents américains, et cela correspond exactement au nombre de portes auxquelles Simon a frappé pour trouver un emploi. Il se dit que pour une coïncidence, c'est toute une coïncidence, et que ça peut pas faire autrement que lui porter ch… » Revue de presse « De facture plus humoristique, le texte nous présente une nouvelle facette de la dramaturge. » Pierre Thibeault, ICI, du 23 au 30 mars 2000.&r
« Cette comédie intelligente, vivante et pleine de rebondissements nous interroge avec urgence sur la difficulté de trouver sa place dans le monde d’aujourd’hui. Avec humour et fraîcheur, de façon loufoque voire absurde, la pièce se rit de ce fameux dicton si cher à l’Amérique: "Quand on veut, on peut". » Lise Vaillancourt, Le jeu continue, saison hiver-printemps 2000.&r
« Il s’agit une fois de plus de raviver sur un mode doux-amer les blessures qui nous consument tous petit à petit. Agréable consolation, la dramaturge continue de proposer le recours à l’imagination comme issue de secours. Car si elle ne donne pas le pouvoir, l’imagination contribue à rendre le monde plus beau. » Hervé Guay, Le Devoir, 5 avril 2000. À propos de(s) l'auteur(s)
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