La guerre, dans toute son horreur, ses atrocités, son abjection, révèle l'homme à lui-même, dit-on. Dans celle qui sévit ici, comme dans toutes les autres, tous les comportements, tous les discours semblent trouver une justification. Vallier, un soldat pour qui le poète Virgile a obtenu un sursis auprès de la Mort, a la chance de réfléchir à ce que la guerre fait de l'homme.

« VALLIER : Je transporterai le mort avec toujours cette image de mon visage qui me regarde. J'aurai soif, de plus en plus soif. Je le déposerai devant sa maison. En le laissant tomber, avec sa peau blanche et ses yeux brûlés, noircis, je penserai une seconde à une pièce de domino qui fait s'écrouler tout un jeu. Il faudra que je boive. »