André, personnage sans importance de La nuit des rois, nous livre, en échange de quelques sous pour boire, sa version de cette fameuse nuit où il ne fut qu'un pantin au service du bonheur des rois.

« [ANDRÉ] : Alors, nos trois gais lurons, assoiffés par le vin de la veille, buvaient ensemble comme trois frères et sœurs troubles. Et la voix forte, ils entonnaient de ces chansons qu'on a oubliées aujourd'hui et qui disaient avec énergie que tant que le cœur est bon, la vie est bonne. "O ma maîtresse, où courez-vous? Ma cruche est pleine, l'amour est doux..." (Il n'a pas la note.). »