Par les temps qui rouillent [1999]
Résumé Comédie dramatique illustrant la déshumanisation de nos sociétés, où la communication est vidée de sens, où l'émotion n'affleure plus que par accident, la pièce montre, en plusieurs tableaux successifs, des hommes et des femmes aux gestes d'automates, marionnettes ridicules et touchantes prises dans un système de montre folle. Extrait « MINGUS : Parce que je veux entendre une sirène de paquebot me promettre que la terre va plus loin que ce que mes yeux se sont habitués à fixer, plus loin que le fond de l'assiette, plus loin que le bout de la ruelle, plus loin que le bois de la porte, plusse, plusse, plusse! » Revue de presse « Francis Monty nous offre ici une comédie des plus corrosives. Par une écriture syncopée et fragmentaire, l'auteur tente de rendre compte de la complexité du monde dans lequel il vit […] Le texte aborde, sur un mode léger et drolatique, notre mode de vie contemporain. Outrancière et caricaturale, cette galerie de personnages (une trentaine) dépeint toute une société aliénée. […] Le texte, écrit dans une langue orale québécoise, est parfois dit par des Belges avec un accent québécois, parfois par des Québécois avec un accent belge. Ce jeu d'inversion constant avec la langue est une des grandes forces de cette collaboration : les aller-retour entre les deux colorations langagières enfantent un univers linguistique autonome qui sert magnifiquement le microcosme créé sur scène. » Christian Saint-Pierre, Jeu, n° 93, décembre 1999. À propos de(s) l'auteur(s)
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