Autodafé, bûcher historique en cinq actes [1999]
Résumé Fresque iconoclaste à l'humour corrosif : du folklore des origines à l'avenir bouché d'aujourd'hui, quelques symboliques personnages clés revisitent pour nous l'histoire du Québec. Révolution tranquille, rêves avortés de vraie révolution, référendums aux questions impossibles : la jeune génération juge sévèrement l'héritage politique des décennies précédentes, mais ne fait pas mieux. Extrait « AUTODAFÉE : C'est pas l'monde que tu veux changer, mais ta petite position égoïste dans le monde. J'm'appelle pas Autodafée pour finir en Deux comme dans deux boules, deux jambes pis deux trous, deux fois playmate du mois et fière de l'être. J'veux pas devenir une image glacée de la liberté sur laquelle on va aller s'crosser l'sentiment nationaliste à chaque fin de juin. La liberté est plus grande qu'une page centrale qui s'déplie! » Revue de presse « Le texte baroque de Choinière charme par sa façon d’acoquiner le poétique et le politique, la légende "sautée" et la réalité historique, la langue du terroir alambiquée et le beau parlé français. » Stéphane Pilon, La Presse, 19 septembre 1999.&r
« Nous sommes en présence d’un auteur dramatique qui dispose d’un éventail impressionnant de moyens, à commencer, par plusieurs langues qui s’entrechoquent, afin de faire le tour de la question.[…] À savoir que Choinière est un écrivain de théâtre pour qui la maîtrise des formes dramatiques s’accompagne d’un discours critique percutant. Rare. » Hervé Guay, Le Devoir, 20 septembre 1999.&r
« Avec une écriture foisonnante et une langue aussi belle qu’éclatée, avec son style baroque et iconoclaste, Olivier Choinière fait preuve d’une grande intelligence dramatique. Toutes proportions gardées, il y a quelque chose de shakespearien dans ses pièces. Comme chez Shakespeare, Autodafé est un drôle d’épopée où la poésie côtoie la monstruosité humaine, et dans laquelle la bâtardise flirte avec la noblesse de l’âme. Au théâtre, Olivier Choinière remet en question les actions et les convictions de ses aînés pour mieux dire son immense désir de justice et de liberté. » Luc Boulanger, Voir, du 23 au 29 septembre 1999. À propos de(s) l'auteur(s)
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