Dans un Québec qui vient d'acquérir son indépendance, alors que la fonction publique semble s'enliser, le gouvernement veut mieux comprendre ses citoyens. Mais, dans ce monde en changement, fébrile et fragile, les citoyens font preuve des intérêts les plus divers. La vie du premier ministre est en danger, la désillusion règne et une atmosphère de sexualité malsaine semble omniprésente.

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« (Nous voici chez Lucille. Elle est assise sur son lit. Lentement elle se déshabille, tout en enlevant ses vêtements, elle pleure. Quand elle est nue, elle prend un ours en peluche, s'assoit et le serre dans ses bras. Elle se flatte le ventre avec difficulté. Elle se met à chanter. Elle parle à l'ours.) LUCILLE : Je me demande si le premier ministre veut que nous soyons tous heureux. " Maintenant que nous sommes un pays, nous sommes responsables de nous-mêmes ", c'est ça qu'il a dit le premier ministre. Moi je trouve ça déprimant être responsable de moi-même. Je ne sais pas m'occuper de moi. Non, pas du tout. »