Annette [2009]
(Dramaturges Éditeurs, Montréal: 2012) 12.95$
Résumé 20 mai 1980, Annette Rochette plonge dans le coma. Cette passionnée du tricot débobine le fil de sa vie afin de trouver la sortie du dédale dans lequel elle se trouve. Elle rejoue maintes fois l'issue d'un match de hockey qui la propulse dans les confins de sa mémoire. Dans sa tête, des fils se touchent et retissent ses souvenirs les plus marquants. D'histoires en histoires, elle pourra ainsi se reconstituer comme on assemble les morceaux d'une courtepointe. Extrait « ANNETTE : Le sang bout | le sang anglais va se mélanger au sang français | le sang français au sang innu | le sang aztèque au sang espagnol | le sang congolais va se mélanger au sang belge | le sang juif au sang allemand | un seul et même sang. | La conquête atteint son apogée. Le conquistador le plus fort est amarré. | Ma mère replace sa jupe de majorette. Toute retournée, le toupet défait. / GHISLAINE : J'ai perdu ma… trompette. » Revue de presse « Une heure trente durant, Anne-Marie Olivier nous tient en haleine, récite son conte, son théâtre, sa poésie avec conviction. Ses phrases riment bien, se répètent parfois, comme un refrain. «C'est à soir que je score de tout mon corps.» Son talent de conteuse est mis en valeur par un bel éclairage. Vraiment, toute la mise en scène de Kevin McCoy et la grande équipe de concepteurs ont su créer un moment magique. Mardi soir, lors de la première, le public est sorti du spectacle emballé. Seule chose, la langue d'Anne-Marie Olivier est si riche qu'on a envie d'y revenir une deuxième fois pour ne rien manquer. » Alexandra Perron, Le Soleil
« Après Gros et Détail, Anne-Marie Olivier nous entraîne de nouveau dans la basse-ville de Québec avec Annette, son second spectacle solo. On y retrouve sa poésie crue aux accents locaux, son humour vif lui permettant d'émouvoir sans complaisance, ses histoires aussi impitoyables qu'originales avec, en plus, une cohésion que l'auteure du Psychomaton n'avait pas encore atteinte, tant sur le plan du récit que des images. Le tout au gré d'une interprétation-narration débordante d'énergie. » Josiane Ouellet, Voir
« Le texte que signe la comédienne a la qualité des plus belles fibres de la tradition orale. Il est tricoté dans la langue du quotidien, une langue coulante, fluide, fine, poétique, rugueuse et imagée. Mais plutôt que de s'enrouler dedans pour se tenir au chaud et se bercer au coin du feu, Anne-Marie Olivier l'endosse, la revêt et la déroule à souhait. Véritable Sainte Flanelle à elle seule, la comédienne offre une interprétation qui n'a rien à envier aux héros du hockey: elle travaille fort dans les coins, occupe toute la patinoire, effectue des montées qui soulèvent la foule et comble l'auditoire d'une magnifique échappée où elle « score », comme elle le dit, de tout son corps. » Sylvie Nicolas, Le Devoir À propos de(s) l'auteur(s)
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