Mon corps deviendra froid [2008]
(Dramaturges Éditeurs, Montréal: 2011) 14.95$
Résumé Pour célébrer les dix ans de la mort du patriarche, la mère de famille prépare un buffet anniversaire spécial. Le corps du père est offert aux convives, cela permettra à certains de digérer ou non le lourd passé familial. Extrait « SYLVIE : La pièce que vous allez voir ne parle pas vraiment de moi. Elle parle d'une famille qui me traverse comme un train passe à travers un suicidaire laissant près des rails une peau de visage plate comme pizza. Cette reconstitution dramatique parle de cette famille ordinaire-extraordinaire et de son barbecute. » Revue de presse « Ne serait-ce que pour son implacable lucidité et ce que ça soulève de pertinent chez chaque être, le travail de l'auteure Anne-Marie Olivier est d'une nécessité inouïe. » Claudia Larochelle, Rue Frontenac
« Anne-Marie Olivier livre ici son œuvre la plus achevée, la plus intense et définitivement la plus ténébreuse. Dans l'esprit de la gang des tu-seuls de Michel Tremblay, ses personnages représentent des puits de douleurs sans fond qui nous émeuvent sans sombrer dans le maniérisme pathétique. Cathartique, son écriture s'imprègne d'une poésie toute quotidienne. » Olivier Dumas, Mon théâtre.ca
« La forme du récit… est extrêmement efficace. Mon corps deviendra froid…nous touche et nous bouleverse…» Jean Siag, La Presse
« ...l'auteure a parsemé sa pièce de métaphores, des procédés franchement théâtraux que le metteur en scène a su traduire avec sensibilité, c'est-à-dire en faisant affleurer la drôlerie, la tendresse et la bonne volonté... » Christian St-Pierre, Voir
« Le texte d'Anne-Marie Olivier est sans compromis, et bien que peuplé de traits ironiques, il ne tente pas de se dédouaner d'humour noir, d'évasion, d'allégement. C'est le récit de l'enfance blessée, de ces monstrueuses contusions existentielles indélébiles, marquées au fer rouge sur le cœur, de celle qu'on ne peut contourner, ni éluder : seulement, au mieux, apprendre à vivre avec. C'est également une charge contre l'aliénation, celle de la petite vie d'un Québec d'une époque encore pas si lointaine, où le rêve du devenir se brisait contre moult murs d'impossibilité. On nous y plonge, on nous met le nez dedans. Espace de tourment, de douleur, promenade dans tous les lieux sombres de l'humaine souffrance héritée. » Yves Rousseau, Le Quatrième À propos de(s) l'auteur(s)
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