(Photo : Julie Artacho)
Marie-Ève Milot est comédienne, autrice, metteuse en scène et militante féministe. Elle codirige le Théâtre de l’Affamée aux côtés de Marie-Claude St-Laurent avec qui elle a écrit sept pièces à quatre mains, dont Cour à scrap - Portrait d'une famille reconstituée, Chienne(s), Débranchée (Unplugged), texte finaliste au prix Louise-LaHaye en 2017 et Guérilla de l'ordinaire, texte finaliste au prix Michel-Tremblay en 2020. Elle a joué dans plus d'une vingtaine de productions théâtrales dont Les Barbelés, d’Annick Lefebvre, sous la direction d’Alexia Burger au Théâtre de la Colline à Paris, puis au Quat’sous. Elle a fait partie du comité directeur du Chantier féministe d’Espace Go et a participé à la création du prix Jovette-Marchessault, soulignant la contribution importante des femmes artistes en théâtre. Dans le cadre d'une résidence de deux ans à la salle Jean-Claude Germain, elle a fait ses deux premières mises en scène avec Chienne(s) et Guérilla de l'ordinaire. À l'automne 2019, elle a mis en scène Sissi, de Nathalie Doummar, à la Petite Licorne. Elle a fait paraître La Coalition de la robe, un documentaire indiscipliné écrit avec Marie-Claude Garneau et Marie-Claude St-Laurent. À trois, elles occupent la direction littéraire de La Nef, la toute nouvelle collection de théâtre féministe aux Éditions du remue-ménage.
Le Théâtre de l’Affamée - Mandat
(Note : le féminin est ici employé pour nourrir le texte.)
La Femme et son expérience dans la sphère privée, sociale, politique et artistique;
La Femme et son histoire plurielle, traversée par les féminismes;
La Femme et son théâtre, dans l’urgence qu’a l’Affamée de trouver ses vivres.
Les Affamées croient qu’il faut s’investir à (re)créer et à faire (re)vivre une culture des femmes. Elles voient la scène comme un lieu fertile à la création de personnages complexes et intéressants, féminins, masculins ou qui s’identifient autrement, qui interrogent leur contemporanéité. Dans une langue québécoise actuelle et radicale, elles cherchent à transcender le quotidien afin de se réfléchir et de nous réfléchir collectivement. C’est par une analyse féministe des sujets et du processus créateur qu’elles affirment leur engagement.