Les faux brillants de Félix-Gabriel Marchand. Paraphrase. [1977]
VLB Éditeur, 1980 ; épuisé, copie disponible pour le prêt
Résumé Le chef d'une famille de nouveaux riches bien de chez nous doit compléter son ameublement. Il doit choisir entre la culture « qui ne remonte pas du terroir » ou « celle qui descend en ligne droite du dernier bateau en provenance des vieux pays ». Par-delà la fascination qu'exerce une - fausse - aristocratie
européenne sur la petite bourgeoisie québécoise du dix-neuvième siècle, c'est un genre théâtral (la comédie de mœurs aux allures vaudevillesques) qui est parodié. Extrait « TRÉMOUSSET : Puis-je vous rappler, baron, que l'ivrognerie... est un signe de noblesse! / FAQUINO : Pour les lordzzes anglais! / TRÉMOUSSET : Comme pour les nobbes étaliens! Même que çé ça... qui fait la diffarence entte les nobes pis les gences ordinaires... la façon dont y portent leur bouésson! / FAQUINO : Dans une taverne! / TRÉMOUSSET : Pis au parlement itou! Parsqu'un nobbe han... un nobbe... quant-y a un verre dans lnez, ben ça y montte dans a fasse pis ça resse là! Yé plastré!... Tandisse que lmonde ordinaire eu-z-autres, ben ça leu tombbe dans é jambes pis ça leu rvire lé-z-orteils en anse de cruche! Aha! Ha! Ha! (Il va pour perdre pied et s'accroche à Faquino qui le soutient.) » Revue de presse « Le spectacle le plus drôle et le plus divertissant de la saison. », Martial Dassylva, La Presse, mars 1977 À propos de(s) l'auteur(s)
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