Trois monologues pouvant être joués séparément. Florence, qui entretient une correspondance assidue avec des correspondants de toutes sortes, est bouleversée par une lettre d'un Italien. Son propre quotidien lui apparaît maintenant inactif et désolé. Geneviève a trente ans. Elle se retrouve un soir d'anniversaire, face à elle-même, et remet en question l'amour confortable et ennuyeux dans lequel elle se vautre depuis cinq ans. Martha, déçue de n'avoir pu conquérir l'amour de son père et de l'hypocrisie des gens qui l'entourent, nous révèle ses amants. Elle cherche à démasquer la lâcheté, le mensonge, la morbide résignation du monde.

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[GENEVIÈVE] : « J'ai envie de m'fourrer la main dans les ch'veux, d'rouler mes bas… [Elle se dandine exagérément du ventre et des hanches.] Ah! Que j's'rais-tu à mon aise! Ben non, avec Raymond, ça marche pas d'même. Faut qu'j'aille avec lui. Y est dans une affaire de notaires, pis moé chu secrétaire. Nous formons un couple bien assorti, bien élevé, bien esthétique… qu'y dit. »