Lucky Lady [1994]
(Boréal - Prise de parole , 1995)19.95$
Traduction(s)
Résumé Bernie sort de prison, décidé à reprendre sa vie en main; mais Zach, toujours en cellule, veut se servir de lui pour payer une dette de drogue. L'histoire se complique quand Bernie apprend que Shirley, chanteuse country et compagne de Zach, a déjà dépensé une partie de l'argent que Zach destinait à ses créanciers. Au pied du mur, Bernie décide de trahir une amie qui l'a mis au courant d'une course « arrangée », et il joue le tout pour le tout en misant sur un cheval : Lucky Lady. Extrait « BERNIE : Quand c'char-là a capoté, j'aurais dû mourir t'sais. C't'un Chriss de miracle. Comme si l'Bon Dieu lui- même me disait Hey Sucker! Une dernière chance! Dernière! Don't fuck up! J'ai vu l'fond, j'l'ai vu. Pas yenque vu, j'l'ai touché. Touché! J'l'ai touché Chriss! Le méchant. Les mensonges. Ceux qu'on t'conte, ceux que tu t'contes. Que tu t'contes, que tu t'contes, man! Méchant! Méchant rare! » Revue de presse « Une pièce naviguant constamment entre la tragédie et la comédie, sans que l’on sache trop si l’on doit rire ou pleurer devant les déboires des personnages caricaturaux de Dalpé. Des personnages de vaudeville empêtrés dans une tragédie. Dans la tragédie de la vie. » Patrick Gauthier, ? , 1er février 1996.&r
« Avec Lucky Lady, l’auteur nuance, affirme sa maturité et fait éclater ses personnages à l’intérieur d’un suspense particulièrement bien soigné en fin de spectacle. Du théâtre très près du cinéma […] » Jean Beaunoyer, La Presse, 11 février 1996.&r
« Jean Marc Dalpé use de la langue comme d’un instrument et chacune de ses pièces constitue une partition rythmique. […] Cet attrait pour la langue ne se limite pas à la structure rythmique de la pièce. Les personnages de Dalpé appartiennent à un monde de marginaux où le langage est un outil complexe et difficile d’accès. » Vincent Desautels, Voir, du 12 au 18 janvier 1995.&r
« Lucky Lady est bien, avant tout, un des beaux exemples de suspense qu’il m’ait été donné de voir au théâtre, certainement l’un des plus beaux produits par un auteur canadien-français depuis des lunes. La rythmique générale du texte, tout axée sur la montée irrésistible vers la ligne d’arrivée de cette course contre la montre, a été finement réglée par l’auteur. Mais cette mécanique ne suffirait pas à elle seule, et elle n’a d’ailleurs pas à le faire.[…] Je me suis retrouvé sur le bout de mon siège lors de la première, pour deux raisons principales. Premièrement, à cause du rythme de l’écriture, pas seulement dans un sens global, mais aussi de réplique en réplique. un peu comme David Mamet - la comparaison est fréquente - Jean Marc Dalpé compte beaucoup sur les qualités sonores des répliques, sur des effets poétiques qui font de cette langue très franco-ontarienne, populaire et métissée qu’il affectionne, un objet de littérature efficace et musical. On retrouve Lady Lucky comme une chanson qui porte un bon "groove", toujours aussi agréable d’écoute en écoute. Mais surtout la montée dramatique de la pièce repose sur les personnages et les enjeux auxquels ils font face. On s’attache remarquablement à ces anti-héros. […] Ce que Dalpé saisit à merveille, c’est que, au-delà du rythme, il faut absolument que l’on croie à ces cinq personnes et qu’elles aient tout à perdre et tout à gagner pour que l’édifice tienne. Dalpé connaît son boulot. » Rémy Charest, Le Devoir, 13 janvier 1995. À propos de(s) l'auteur(s)
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