Dans une sorte de rituel allégorique sur le mal de vivre et sur l'espoir, un chœur d'hommes scande et reprend, sur différents tons et rythmes, le monologue de Pierre sur le voyage intérieur qui l'a mené de la souffrance à la sérénité.

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« PIERRE : En Amazonie, y a une sorte d'arbre qui pousse. Des arbres gigantesques qui grandissent tout le temps. " Les Colosses... aux pieds d'argile. " Quand le vent se lève, leur fragilité apparaît. Quand arrivent les grosses tempêtes, plusieurs tombent. Leurs racines ont pas pu les protéger. J'ai grandi au milieu de cette race d'arbres. »