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L'intrus [1995] Lulu.com, 2007 ; 15.95$
Création Théâtre La Fenière, été 1995 Nombre de personnages 4 Personnage(s), 2 Femme(s), 2 Homme(s), 4 Acteur(s) | |
Résumé Comédie : Florence, 22 ans, fille unique et étudiante en psychologie, présente son nouvel ami, Charles, un punk, à ses parents bourgeois de Sillery. Si sa mère, Juliette au grand cœur, accepte d'emblée le garçon, il en va tout autrement pour Réginald, l'éminent professeur de littérature, qui ira de surprise en surprise.
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- Décor: Le grand salon de la maison de Réginald et Juliette. C’est la pièce principale de la maison. La porte d’entrée (mur du fond) y donne directement accès. On peut aussi passer directement de cette pièce à la cuisine, de même qu’à la chambre des maîtres. L’ameublement et la décoration sont raffinés et de bon goût. On y retrouve des fauteuils, un divan-lit, une commode, une table de salon, une bibliothèque regorgeant d’œuvres littéraires. Un des murs latéraux du salon est orné d’une grande fenêtre (ou porte fenêtre) avec vue sur la cour du voisin.
- Caractéristiques des personnages: RÉGINALD PRÉGEANT : 47 ans. Professeur de littérature à l’Université Laval. Il vit à Sillery avec sa femme Juliette. Amateur de culture, il est de plus un défenseur de la langue française et du bon parler. Les bonnes manières avant tout. Il a rencontré Juliette il y a vingt-cinq ans lors du party de Noël des professeurs en art à l’université. Celle-ci qui travaillait pour un traiteur était lors de cette soirée, préposée aux sandwiches. Ce qui lui a plu chez elle : sa spontanéité, sa simplicité et sa fraîcheur de fille de campagne. Les contraires s’attirent...
JULIETTE PRÉGEANT : 49 ans. Femme de Réginald. Ménagère. De son nom de jeune fille, Juliette Cliche. Originaire de Saint-Prosper de Beauce, fille de cultivateurs. Elle est partie pour Québec à l’âge de vingt ans en espérant y rencontrer l’homme de sa vie, c’est-à-dire quelqu’un de raffiné, d’instruit et selon ses dires : « Quelqu’un qui hait l’odeur du fumier. » C’est une bourgeoise par alliance, paysanne dans l’âme. Elle a un cœur d’or mais un caractère de cochon.
FLORENCE PRÉGEANT : 22 ans. Fille unique de Réginald et Juliette. Étudiante en psychologie à L’Université Laval. Dotée du caractère de sa mère et de l’entêtement de son père, c’est une femme déterminée et fonceuse qui n’a pas froid aux yeux. Elle a quitté le toit familial et vit en appartement à Sainte-Foy depuis un an. Appartement payé, tout comme ses études, par le paternel. Elle reproche à son père de porter des jugements sur tout ce qu’elle fait. Elle se sent obligée de mener sa vie en fonction de lui. Elle est bien décidée à ce que ça change.
CHARLES TANGUAY : 23 ans. Punk. Natif de Sillery (tout comme Florence), il vit depuis cinq ans dans la Basse-Ville de Québec. Il a fait ses études en arts plastiques au Cégep de Sainte-Foy, pour ensuite, à dix-huit ans, s’installer en appartement. Il a travaillé ici et là dans des magasins de disques et des bars « underground ». Sans emploi depuis quelque temps, et ayant épuisé son assurance-chômage, il quête maintenant au Carré d’Youville. Charles est un garçon très lucide, sensible et cultivé. Il est amoureux de Florence et, dans un sens, c’est son nouveau copain.
Extrait « RÉGINALD : J'aurai tout le temps voulu de dormir... après ma mort. Ha! Ha! " Mourir... dormir, rien de plus;... et dire que par ce sommeil nous mettons fin aux maux du cœur et aux mille tortures naturelles qui sont les legs de la chair : c'est là un dénouement qu'on doit souhaiter avec ferveur. " / JULIETTE : Ça y est, y délire. / RÉGINALD : C'est du Shakespeare! / JULIETTE : C'est ça que j'dis, y est temps que t'ailles te coucher. / RÉGINALD : Arrière roturière! / JULIETTE : Ça va faire les insultes! / FLORENCE : C'est quoi une roturière? / JULIETTE : Je l'sais pas mais ça m'énarve! " » Revue de presse « Yves Amyot démontre qu’il sait manier l’humour avec une dextérité remarquable. […] Ce n’est pas la seule surprise… la meilleure étant encore le dynamisme haletant de son écriture. […] Cet humour frappe juste, avec une pertinence et un à-propos dévastateur. […] Amyot a l’esprit vif et voit les multiples possibilités de chaque scène. » Vincent Desautels, Voir, Québec, mai 1995&r
« Avec L’intrus, Amyot effectue des premiers pas tout à fait honorables dans la sélective arène de l’écriture dramatique comique. […] Amyot excelle à brouiller les pistes. Il multiplie les surprises et les malentendus. […] Il manie aussi habilement les doubles sens, il a le sens de la formule choc, du détail truculent et des accumulations déconcertantes. » Jean St-Hilaire, Le Soleil, 19 mai 1995 À propos de(s) l'auteur(s)
(Photo : Julie Perreault)
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Yves Amyot s'est établi à Montréal en 2006, après avoir débuté sa carrière dans la Vieille Capitale. Il est diplômé du Conservatoire d’art dramatique de Québec...
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