La pérégrin chérubinique [2000]
(Leméac Éditeur, 2000)
Résumé Monologue confession immense où une âme humaine ouvre les yeux sur le drame de l'univers entier. Dans une langue de sang et d'étoiles, langue solitaire et solidaire de ceux qui avant sont venus, qui après chemineront, une pérégrin passe entre anges et démons, partant sans pudeur à la rencontre des grandes traditions de la littérature spirituelle européenne, et vers le centre de sa propre conscience. Extrait « En ce mois de septembre, sur une scène à moitié détruite et mangée d'eau sale et de bavardage, une actrice céleste a fait son entrée. De sa voix qui, tel un coup de trompette, nous prend au plexus, elle vient frapper à la porte de nos cœurs. Nous attirant vers elle, Halley nous enveloppe pour mieux nous emporter dans sa chevelure de bout du monde. » Revue de presse « Paru avec le millénaire, le texte de Mme Marchessault, qui assistait à la représentation, est tenaillé par "l’angoisse d’un monde en chute libre". Sa pérégrin peste contre les vieux conditionnements. Elle pleure sa jeunesse de résignation et de sacrifice. L’index pointant la voûte de la nef, elle s’insurge contre un usage de Dieu qui "nous a laissés sans ange consolateur". Elle en veut à la médecine insensible, se révolte contre l’arbitraire de la condition humaine, contre l’indignité de la maladie, cet "œil de feu dans la nuit". Elle ironise, elle griffe. Jamais avec cynisme. La vie l’intéresse et elle défend les intérêts de la vie. Jusqu’à la supplication finale où un bouleversant cri d’espoir monte dans un appel à la transe. » Jean St-Hilaire, Le Soleil, 19 novembre 2008 À propos de(s) l'auteur(s)
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