Gina, buandière, est la mémoire du quartier. Dans ses récits, le fantastique transforme les commérages en légendes urbaines. Tout porte à croire qu'elle est au courant des moindres gestes de ceux qui l'entourent. Pourtant, lorsque Lise Blanchard se met à sombrer dans une relation étrange avec son père mort, personne, pas même Gina, n'interviendra pour la sauver.

« GINA : […] pis ceux qui ont eu la chance de regarder par la fenêtre à ce moment-là ont vu le corps de Raymond Blanchard flotter dans les airs comme dans un film d'horreur, tout blanc, tout disloqué, la face étirée dans une grimace de colère, ceux qui l'ont vu m'ont dit : " c'était comme si quelqu'un avait mis son flash pis l'avait pris en photo. Exprès. " »