2025, l'année du serpent [2002]
Résumé Chine, 2025, guerre civile. John Smith, six milliardième homme sur terre, essaie d'identifier les cadavres sans nom que les guerres laissent derrière elles. La Croix-Rouge prend en photo les effets personnels des victimes et les rassemble dans un livre. C'est avec ce livre en main que John Smith, accompagné du photographe de guerre Janvier Kino, va dans les camps pour le tendre à tous ceux qui cherchent, ceux qui espèrent encore. Avant de partir au front, il quitte l'amour de sa vie, Xia Habibi, vétérinaire du zoo de Beijing. Stérile, elle préfère que John l'oublie. Mais la mémoire n'est pas une télé que l'on peut éteindre. Extrait « NAOZI, en voix off, comme de la très mauvaise post-synchro de Tsavo : Les maisons meurent plus vite que les gens. C'est les avions qui les font mourir. Les avions sont forts. Moi, je ne voulais pas qu'on me prenne en photo pour que je sois plus populaire que le président de la guerre, parce que moi j'ai vu. Comme à la télé. » Revue de presse « Le dépaysement est garanti quand on pénètre dans l'univers de Philippe Ducros. (…) Les thèmes que choisit d'aborder Philippe Ducros sont importants. Saluons l'audace dont il fait preuve en s'attaquant à de grandes questions actuelles, que peu de nos auteurs couvrent au théâtre. » Marie Labrecque, Voir, du 13 au 19 mars 2003&r
On prêche avec passion la conscientisation, la paix, l'adoption d'une vision un peu moins occidento-centriste du monde et ainsi de suite. Or il reste que ce type de discours a non seulement le mérite d'être actuel, mais qu'il n'est en outre pas si fréquent au théâtre. Et force est d'admettre qu'il est nécessaire. Qui plus est, le texte de Ducros est assez bien tourné. » Sophie Pouliot, Le Devoir, vendredi 21 février 2003 À propos de(s) l'auteur(s)
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