Les enfants du sabbat [2003]
Résumé Québec, 1944. Cloîtrée dans un couvent de pierre, sœur Julie de la Trinité est à la veille de prononcer ses vœux. À l'approche de cette étape importante, d'obsédantes visions s'imposent à elle. Des brouillards de son enfance, la vieille cabane perchée dans la montagne lui apparaît, ainsi que son frère Joseph, qui est à la guerre. Une enfance impie, imprégnée de sorcellerie et de rituels païens, incompatible avec la vocation que sœur Julie tente d'épouser. En elle, des forces intangibles s'opposent, au risque de faire basculer le couvent tout entier. Derrière les grillages clos, on ne sait ce qui est le plus à craindre : la présence du Diable ou l'absence totale de Dieu? Extrait « SOeUR JULIE DE LA TRINITÉ : On a faim de moi. / Là-bas, dans une vieille cabane en bois perdue dans la montagne | au milieu des ronces, des troncs d'arbre, des souches et des fardoches | je sais qu'on a faim de moi. | Plus que Dieu n'a jamais eu faim de mon âme. | Et je sais que je suis affamée de ce qui s'y cache, moi aussi. | Moi, Julie de la Trinité | sœur novice des Dames du Précieux-Sang | plus que de toute ma vie au couvent | j'ai faim de ces délires que la nuit m'apporte | quand le silence envahit notre cloître. » Revue de presse « L’adaptation au théâtre, réalisée par Pascal Chevarie, est tout simplement remarquable. On se glisse dans l’œuvre d’Anne Hébert avec peur et fascination. […] Une pièce tourmentée et poétique dont on ne sort pas indemne! » Anne-Josée Cameron, Télévision de Radio-Canada, 16 septembre 2005.&r
« Éric Jean, ses interprètes et ses concepteurs, de même que le jeune auteur Pascal Chevarie, qui signe l’adaptation, apportent l’hommage d’un acte théâtral accompli. […] Un grand moment de théâtre. » Jean St-Hilaire, Le Devoir, 17 septembre 2005. À propos de(s) l'auteur(s)
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