Abraham Lincoln va au théâtre [2005]
(Lansman Éditeur, Belgique: 2008) 17.95$
Traduction(s)
Résumé Le Vendredi saint 1865, John Wilkes Booth, un comédien, assassinait le président Abraham Lincoln qui assiste avec son épouse à une représentation de Our American Cousin, une pièce dont on aurait oublié et le titre et l'auteur s'il n'y avait pas eu crime. Mark Killman, un metteur en scène à la fois craint et admiré de ses pairs, s'inspire de ce fait historique pour une farce illustrant la schizophrénie des États-Unis qu'il se propose de monter à New York. Il a engagé un tandem d'acteurs à qui il propose de jouer le fameux duo Laurel et Hardy. Killman se réserve le rôle de la statue de cire du président. Pourquoi ce metteur en scène est-il autant intéressé par cette tragédie politique? Pourquoi choisit-il le mode comique pour en traiter? Et, en fait, que cache vraiment la silhouette de cire? Extrait « LAUREL : Il a dit : " Je vais vous demander l'impossible. " Je ne l'ai pas cru. Pas au début en tous cas. Il voulait plutôt dire : " Ce sera dur avec moi, vous allez regretter bien souvent de vous être embarqués dans cette aventure. " / HARDY : " Vous allez me détester, crier à l'injustice. Après le travail, vous n'aurez qu'une idée : rentrer chez vous vous coucher pour oublier le monstre que je suis." » Revue de presse « Depuis Le ventriloque (2001), aussi mis en scène par Claude Poissant, Abraham Lincoln va au théâtre s’avère le texte le plus stimulant et le plus drôle commis par Larry Tremblay. L’auteur du Dragonfly de Chicoutimi (1995) a été très présent sur les scènes montréalaises ces dernières années. Cette nouvelle création présentée à l’Espace Go par le PàP rebrasse d’ailleurs les thèmes et les types chers à cet auteur dans une veine aussi comique que celle de son inénarrable Téléroman (2003). Mais il en tire quelque chose de condensé et d’explosif : du théâtre à la puissance dix, dont l’art dramatique est le principal sujet et qui, au surplus, propose une satire de ce milieu (jouée sur un mode parodique) remplie de clins d’oeil et de complications merveilleusement échevelées. » Hervé Guay, Le Devoir, 26 et 27 avril 2008 À propos de(s) l'auteur(s)
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