La famille Gauthier nous revient. Ça sent bon dans la vieille maison ancestrale. Le père est mort et les trois femmes cuisinent pour faire la fête une dernière fois en son souvenir. La veuve, la sœur et la belle-sœur enceinte. Trois fées marraines avec un petit roi au bout de la table, le fils éploré, à qui elles chanteront les beautés de la vie. Hommage tendre et humoristique aux femmes qui font que les fils deviennent parfois des hommes.

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«PATRICE : J'ai plus important à faire que boire. / GUÉTANE : C'est rare. (Il la dévisage.) Pense pas que t'es saint parce que t'es à moitié orphelin. Y'est là qu'il fait son « dramatique-dramatique », j'en ai braillé un coup en deux semaines, j'avais quasiment pus d'eau dans le ventre pour la petite, mais à un moment donné, la peine, ça se transforme : au lieu de faire des sanglots, on fait des gâteaux. / PIERRETTE : C'est ça, la recette du bonheur. »

« Les rires, les coups de tendresse, les coups de gueule, les bouderies se suivent par vagues claires. Une fine nostalgie module le contraste entre l'entrain des préparatifs de la commémoration et le stress des personnages en mal de réconciliation. […] Les « fâchés » s'expliquent dans une juste distance, la complicité des belles-sœurs est charnelle et touchante. » Jean St-Hilaire, le Soleil, 23 juillet 2007&r « Plus près du théâtre que du théâtre d'été, c'est une pièce exquise, qui nous fait passer par toute une gamme d'émotions. Un jeu d'actrices époustouflant, notamment Ginette Guay qui nous fait autant sourire, que nous attendrir. Une pièce à découvrir dans un quartier à découvrir. » Alain Papillon, Radio RockDétente, été 2007