L'assassinat d'Andrew Jackson [2008]
Résumé 1880. Jack, faux-monnayeur, ex-détenu et amoureux de musique zaricot, saute dans un train de la Nouvelle-Orléans à Vegas, pour régler son compte au chasseur de primes Jim Crow. Ce Crow a gagné au poker, la main de Bunny Belle, pourtant promise à Jack. Il fait chaud et le bourbon coule à flots. Ce portrait glauque des États-Unis file, comme le train, entre de fausses bibles et de vrais complots. Il est ponctué de hold-up, d'élixirs et de dollars percés, depuis les bayous louisianais jusqu'à Las Vegas, ce mirage construit au cœur même d'un désert américain. Mais Andrew Jackson, septième président des États-Unis, incarnation même du rêve américain, que vient-il faire dans tout ça? Extrait « [jouant aux cartes] | JIM CROW : Deux billets à l'effigie d'Andrew Jackson! Marchand d'esclaves, devenu riche à cause des plantations de coton. Tu savais que les dollars américains sont en coton? Tout le monde pense qu'ils sont en papier, mais non! C'est du coton! / HARRY ZONA : 7 de pique. Les jeux sont faits. 200 dollars sur la table. / JIM CROW : Devenu célèbre pour ses guerres d'Indiens, nous a débarrassé d'eux, les a poussés de l'autre côté du Mississippi… ‘La marche des larmes'… Et ceux qui refusaient, il les massacrait. Il en a massacré beaucoup… Tu veux un bretzel? / BUNNY BELLE : Sans façon. » Revue de presse « Original, drôle et d'une vive intelligence. Il y a des crânes de vaches, des crachats sonores, des mouches dans le silence englué du sud, de la gnôle bue cul sec, des gâchettes nerveuses et des bagarres endiablées. Tous ces clichés se placent au service d'une comédie aussi intelligente qu'originale, une comédie irriguée de conscience historique que ses producteurs qualifient à raison, encore qu'étonnamment, de western. En tout cas, vous risquez fort de voir le genre d'un œil neuf après passage au Quai des arts de Carleton-sur-Mer [...] » Jean St-Hilaire, Le Soleil, 18 juillet 2008 À propos de(s) l'auteur(s)
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