Recueil de quatre contes et un intermède. Oùsqu'y é Chabot? : Deux joyeux lurons de Scotstown, le narrateur et son chum Chabot, décident d'aller fêter Noël à Montréal. Chabot n'en reviendra pas. | Le cousin : Un macho pédophile très porté sur les toutes jeunes filles d'une discothèque locale paie très cher sa déviance. | Intermède : Le bœuf de mon voisin a des grosses câlisses de gosses : le conteur entraîne le public dans une brève chanson à répondre. | Les Russes : Le papa d'une famille russe immigrée en Estrie se porte à la défense de son enfant humilié en public dans une foire du Haut-Saint-François. | Le retour de l'enfant prodigue : Retour pour le moins fantastique d'un cher disparu, dans une voiture qui file entre chien et diable.

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« Extrait du Cousin : [LE CONTEUR] : J'orgâde déhors | la porte est encore ouvarte | J'décide de suivre la trace de sang | Ça va vers le premier poulailler | J'marche dans nége pis j'arrive au pulailler | J'rent' | Y a du bruit là-d'dans | Dix mille pousins qui pit pit pit ensemble | Ça mène du train faque le gars m'entend pas rentrer | J'resse caché pis | Dans une p'tite lumiére jaunâtre | J'voé mon cousin | Ben sonné | Couché à terre | À peine si y bouge tu pas »

« Certains goûteront sans doute moins que d'autres cet univers où les Doritos constituent un repas de roi, où le bikini Budweiser représente le summum du bon goût et où les Russes renvoient principalement à des personnages de Lance et compte. Les talents du conteur, soutenu par une bande-son et des éclairages simples et efficaces, sont par contre indéniables. La justesse de son jeu, ses inimitables mimiques et son entrain contagieux ajoutent à la performance où les fous rires du public, loin d'être frileux lors de la représentation, se ramassent à la pelle. » Alexandre Cadieux, Le Devoir, 31 janvier et 1er février 2009