Une heure avant [2010]
Résumé Une histoire parfois triste, souvent drôle, se tisse, se construit à mesure que se déploie une conversation menée par cinq voix de femmes : voix d'amis, voix publiques, voix intérieures. Elles racontent une mère vieillissante, une fille aidante naturelle et tous les compromis à faire au quotidien. Extrait « 4. Le mari de sa tante, celui qui a un sac, quand il vient en visite chez sa soeur, le chien lui tourne autour, elle a un chien oui, il renifle, il renifle, snif, snif le sac, snif snif, ça fait rire les enfants, l'oncle lui, le mari de la tante de mon amie, ça l'irrite, va-t-en, le chien, lâche-moi Christ! / 3. L'odeur / 2. Quelle odeur? / 4. De caca de chien, est-ce que sa maman a sa salle de bain à elle au moins? Sa salle de bain personnelle? / 2. Écoute non je ne vois pas de quoi tu parles, je n'ai pas de chien alors les cacas de chien non, je ne vois vraiment pas de quoi tu parles / 1. Mais tu peux imaginer, non? De la merde, dans un sac de plastique, de la merde chauffée par le soleil, de la merde qui marine dans l'humidité d'un sac de plastique toute une journée, possible d'imaginer cela, oui? / 4. Est-ce qu'elle a sa salle de bain personnelle oui ou non? Parce que la tante de mon amie c'est ça qu'elle ne peut plus supporter, d'avoir à partager la salle de bain, sans parler des petites éclaboussures sur les murs, le plancher. » Revue de presse «Ces choses sont exprimées sans fard, mais d'une manière qui, souvent, dédramatise les situations. L'odeur du sac que porte désormais la mère est évoquée avec une verdeur presque comique, tout comme les quatre visites chez le denturologiste qui ont permis à la mère de remplacer son dentier. Les comédiens s'interpellent, se relancent et s'expriment à l'unisson, ce qui éveille le souvenir de certaines pièces de Michel Tremblay.» Daniel Côté À propos de(s) l'auteur(s)
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