Laurier-Station, 1000 répliques pour dire je t'aime [2011]
(Les éditions de L’instant même «L’instant scène», Longueuil, Québec: 2011) 15.95$
Résumé En route vers Toronto pour aller récupérer la mythique courtepointe de leur mère décédée depuis peu, Nathalie et Anne-Sophie se retrouvent coincées dans un motel de Laurier-Station en raison d’une tempête de neige. Dans ce petit motel, tenu par l’exubérante Carolanne et sa fille Cassidy, elles vont se dévoiler, se confronter... À travers de surprenantes rencontres et de truculents souvenirs, les rivalités fraternelles et les fêlures de l’enfance feront surface. Extrait « ANNE-SOPHIE : Dans les films, y a toujours des histoires de soeurs unies par un lien plus fort que tout, qui se comprennent sans se parler, qui s'acceptent comme elles sont, qui peuvent toute se dire... Moi, celle que j'ai avec la mienne, des fois, j'ai l'impression de l'avoir achetée au Dollarama pis qu'elle va me péter dans les mains dans deux minutes! » Revue de presse « L’écriture d’Isabelle Hubert est toujours aussi fine et fait preuve d’un sens aigu de l’observation. » Denise Martel, Journal de Québec, 4 novembre 2011 « La grande qualité de l’écriture d’Isabelle Hubert, c’est de nous montrer l’humanité de ces personnages fort différents et de faire en sorte qu’au final, on est très émus. » Pierre Blais, Radio-Canada, novembre 2011 « La banalité du titre « Laurier - Station » ne doit pas masquer la charge de son sous-titre : « 1000 répliques pour dire je t’aime ». Le texte de la dramaturge Isabelle Hubert, l’un de ses plus aboutis, navigue adroitement entre le drame et l’humour, entre la colère et l’amour, désamorçant toute forme de lourdeur sans pour autant miner l’intensité des situations déployées. Dans les interstices du récit principal, se glissent de savoureuses répliques, ici sur la vie de famille, là sur les relations humaines. On ne peut que se sentir impliqué dans les drames pourtant étrangers qui se jouent devant soi. Les tempéraments des personnages et leurs difficultés s’ancrent dans une certaine universalité malgré leur singularité : si on ne s’y imagine pas soi-même, ce sont d’autres que l’on y voit. » Magali Paquin, montheatre.qc.ca, 6 novembre 2011 À propos de(s) l'auteur(s)
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