L'enfant matière [2012]
(Lansman Éditeur, Belgique: 2012) 14.95$
Traduction(s)
Résumé Un enfant - enlevé, acheté, trouvé ? - est élevé dans un univers contrôlé par un homme obsédé par la perfection. Mais à force de manipuler l'autre, ne finit-on pas par en faire quelque chose d'autre ? «L'enfant matière» est un texte sur l'enfant en tant qu'objet ultime de consommation. Extrait
«SING :Il était une fois un jour | Un jour comme tous les autres | et ce jour-là je t’enlève à ta famille | Je te vole comme un paquet de viande | Voilà ça te suffit tu es content / XOU 2 : Encore | Il était une fois un jour | Un jour comme tous les autres / SING : Il était une fois un jour | Un jour comme tous les autres | Ce jour-là je prends un avion au hasard | Je marche des jours et des nuits dans les rues d’une ville inconnue | Je me faufile dans une maison | Une maison sombre avec des odeurs de friture | Il y a un paquet qui traîne c’est toi | Je le prends et je m’enfuis avec / XOU 2 : Encore / SING: Ou je paye ta mère / XOU 2 : Ma mère / SING : Oui | Elle t’a peut-être vendu | Elle t’a peut-être arraché à son ventre pour te poser sur un étalage | où je t’ai aperçu | Comment pourrais-tu savoir la vérité» Revue de presse «Superbement interprétée et mise en scène, la pièce «L’enfant matière» a de quoi donner froid dans le dos et faire réfléchir...En voyant «L’enfant matière», on ne peut faire autrement que penser à ces parents qui, à trop vouloir bien faire, traitent leurs enfants comme de petits chiens savants. Sans parler du fait qu’aujourd’hui, on peut presque commander son enfant... Ici, la situation est portée à l’extrême, mais l’impact est terrifiant. Ne cherche-t-on pas, nous aussi, à faire des enfants parfaits ?» Denise Martel, Journal de Québec, 20/04/12 «Devant ce spectacle, on se sent convié à une expérience, certes un peu désagréable par son climat oppressant, mais visuellement et artistiquement achevée, où s’amalgament toutes les composantes pour créer un univers froid, déroutant, qui a le mérite de déranger et d’interroger sur le désir maniaque de perfection de notre société.» Marie Laliberté, Voir, 19/04/12 «D’une durée d’une heure seulement, la pièce choque. Parce qu’elle est lourde… de questions sans réponse, d’interprétations propres à chacun, de visions… Dans cet univers qui fait étroitement penser au film de Pedro Almodovar,« La peau que j’habite», le spectateur assiste à la folie d’un homme (Hugues Frenette) qui, à la quête de l’ultime perfection, pratique toutes sortes d’expériences sur un jeune cobaye, un adolescent (Christian Essiambre) enlevé ou acheté, qu’il s’entêtera à modeler, jusqu’à le faire se changer en femme (Noémie O’Farrell). La plume de Tremblay, tantôt criante, tantôt chuchotante, est toujours néanmoins poétique et pleine de vie, de mort, de notes de musique.» François Dallaire, Être en ligne, 13/04/12
À propos de(s) l'auteur(s)
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Mots clés
consommation
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désir
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éducation
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enfance
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enlèvement
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science
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séquestration
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torture
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