Bongo Te, Tika! [2017]
Résumé 600 femmes et 210 hommes de Kinshasa ont couché leurs histoires sur le papier des Carnets de parole de la Grande Cueillette des Mots du TPL. Le texte s’est façonné autour de ces mots. Les interprètes leur ont donné force et signification. Une création innovante tant pour la dramaturgie que sa théâtralisation. Tout ceci, pour que cesse ce fléau de violence faites aux femmes et aux filles. Bongo Te, Tika Extrait «HOMME 2 : Et comme elle supportait tout, elle est devenue imbécile. Engrossée à nouveau après plusieurs accouchements trop jeunes et rapprochés… /HOMME :… Tapée avec coups par son mari, comme c’était l’habitude, mal vêtue, mal nourrie, elle est morte vidée de son sang. /FEMME 2 : Elle n’était plus importante parmi les hommes. /FEMME 1 : Depuis longtemps, sa cuisine avait l’amertume de son âme. Quel que soit le plat qu’elle préparait.» Revue de presse «L’Art, vu comme un medium pour transformer les mentalités a touché plus de 30 000 personnes au cours des deux derniers mois? « C’est au-delà de ce que nous avons imaginé », s’est réjoui le comité de pilotage exprimant toutefois le désir d’atteindre les 4 coins de l’immense pays qu’est la République Démocratique du Congo. Mediacongo.net, Kinshasa, RDCongo, le 3 mai 2018» « Bongo Te, Tika! » (« Pas comme ça, laisse! » en lingala) a touché à sa fin et les résultats sont plus que satisfaisants. La particularité du projet Bongo te, Tika se situe dans l’approche co-constructive de « La Grande Cueillette des Mots » créée par le Théâtre des Petites Lanternes au Canada, unissant les artistes et les citoyens. Ce processus créateur illustre toute la pertinence et la force de l’art social dans le développement. Cette pièce de théâtre, lancée en février 2018 à Kinshasa, a permis à 600 femmes et 210 hommes de prendre part aux ateliers d’écriture. Il y a eu ensuite des échanges d’expériences sud-nord, par le voyage des artistes congolais au Canada. Ces derniers ont été accueillis par le Théâtre des Petites Lanternes au Centre des arts de la scène Jean-Besré, à Sherbrooke. Ensemble, et avec les coauteures Angèle Séguin et Marie-Louise Bibish Mumbu, ils ont fait leur préparation artistique. Pendant la phase de diffusion de la pièce, près de 80 spectacles ont été produits entre février et avril 2018, principalement dans des places publiques, églises, institutions académiques (écoles, universités, centres de formation…) dans plus de quatre communes de la ville de Kinshasa. 32 000 personnes ont assisté à la pièce ! STANISLAS NTAMBWE, Journal Le Potentiel, Kinshasa, le 4 mai 2018» À propos de(s) l'auteur(s)
|