Émile Forest se retrouve de manière fortuite à Venise. Il séjourne au palazzo Albrizzi où une famille se réunit en vue de funérailles. Toutes les chambres de la maison sont occupées, si bien qu’on lui propose le canapé du piano nobile... Ce grand salon est situé au cœur de la maison, si bien qu’une fois la nuit venue, Émile devient le témoin involontaire des douleurs morales d’une faune bigarrée.

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«CRISTINA : (S’adressant à Alessandro.) Il y a deux ans, peu de temps après qu’il soit disparu, je me suis mise à fredonner spontanément une mélodie de Mendelssohn que papa aimait particulièrement – celle en la mineur, elle fait partie du premier livre des Chansons sans paroles. Tu sais, celle qu’on surnomme « Regrets » ? J’avais besoin de l’avoir en main, de la toucher. Je l’ai cherchée – elle avait semble-t-il disparu. En vidant cette tablette, j’ai aperçu un bout de ruban violet coincé dans une fente du meuble. Ce ruban attachait une série de lettres que j’ai découvertes derrière une planche qui leur servait de cachette. (Elle lui tend les lettres.) … La correspondance de ta mère avec papa.»