MATHILDE BENIGNUS 

Champs d'intérêt et de compétence : Tous les processus dramaturgiques m'intéressent. J'aime beaucoup accompagner le travail d'écriture même quand il n'est pas que formellement textuel, je suis très à l'aise dans le mélange des genres (théâtre documentaire, théâtre danse/mouvement/performance, théâtre et vidéo, théâtre musical, etc.) et ceux considérés "en marge" par les enjeux abordés (queer et autochtones en particulier). J'ai aussi une belle expérience en théâtre jeunesse, dès les premiers âges jusqu'aux ados.

Bio : Mathilde Benignus écrit, réalise et interprète des œuvres pour le cinéma, le théâtre, la balado et l'art performance. Après ses études de maîtrise en théâtre, en journalisme puis en cinéma en Belgique, elle se passionne pour les écritures du réel et rejoint le collectif Rimini Protokoll à Berlin. Après huit années en Allemagne où elle œuvre en tant que dramaturge et scénariste, elle s'installe au Québec en 2018 et s'associe au CEAD en tant que conseillère dramaturgique. Elle accompagne de nombreuses écritures, du texte jusqu'aux plateaux de théâtre et de cinéma.  Elle a travaillé notamment avec Pascal Brullemans, Anne Émond, Dany Boudreault, Éric Noël, Jennifer Alleyn, Soleil Launière, Benoit Vermeulen, Liliane Boucher, Andréanne Joubert, Agathe Foucault, Maxime Carbonneau et Karl Lemieux. Mathilde s'intéresse à la variété des écritures documentaires, à toutes les œuvres singulières, entre poétique et politique. Les liens de familles et de communautés choisies la passionnent, comme les enjeux autochtones, queers et féministes, les corps et les territoires mis à l'écart.

Quelques projets : Au théâtre : "Herrmann's Battle" de Rimini Protokoll, "Homicide" de Pascal Brullemans, "L'Amoure looks something like you" d'Eric Noël, "Jamais dire Jamais" d'Agathe Foucault, "Dommage que t'avais les yeux fermés" de Pascale Renaud-Hébert, "Corps Fantômes" de Dany Boudreault et collectif d'auteurices queers.
Au cinéma : "Les êtes chers" et "Jeune Juliette" d'Anne Emond, "Kairos" de Jennifer Alleyn.

Crédit photo: Adriana Garcia-Cruz

ELIZABETH BOURGET

Champs d'intérêt et de compétence : J'ai toujours eu un intérêt pour des écritures atypiques, qui posent des défis, mais j'aime aussi les projets plus classiques. Je ne fais pas de dramaturgie de plateau ou de production. J'accompagne des auteurs et des autrices dans l'écriture et la récriture d'un texte – libre à eux de faire sans moi des allers-retours avec le plateau.

Bio : Elizabeth Bourget a été conseillère dramaturgique permanente au CEAD, de 2006 à 2016. Auparavant, de 1995 à 2001, elle a été responsable du programme d'écriture dramatique de l'École nationale de théâtre et elle y donne un atelier de lectures comparées, Lire pour écrire, depuis 1990. Elle a récemment achevé une thèse de doctorat en études et pratiques des arts à l'UQAM, portant sur l'accompagnement dramaturgique pratiqué au CEAD et à l'École nationale de théâtre. Pour cette recherche-intervention, elle a effectué 16 entretiens avec des personnes qui font de l'accompagnement, en plus de soumettre des questionnaires à des auteurs et des autrices qui en bénéficient. Cela lui a permis de tracer un portrait détaillé de cette pratique et de présenter des « outils » d'accompagnement et de dramaturgie – une matière à « pensée », et non un mode d'emploi. Une version allégée de ce travail, Accompagner l'écriture pour le théâtre, a été publiée en 2024, chez Leméac.  Elle est également autrice, scénariste, traductrice et adaptatrice. Elle a écrit une dizaine de textes pour le théâtre, joués au Théâtre d'Aujourd'hui, à la Salle Fred-Barry, en théâtre d'été ou chez Duceppe. Elle a adapté Alexandre Dumas pour le Théâtre Denise-Pelletier et traduit Tchékhov pour le TNM et Duceppe.

Quelques projets : Je fais de l'accompagnement depuis... plus de trente ans. Pendant les dix années où j'ai travaillé comme conseillère au CEAD, j'ai eu l'occasion de suivre l'écriture de nombreux membres auteurs et autrices, de diverses générations, dans une grande variété de projets. Et l'aventure se poursuit encore aujourd'hui avec certains et certaines d'entre eux. Ce qui est représentatif de ma pratique ? Même après toutes ces années, je continue de douter et ne prends rien pour acquis.

ANTOINE CÔTÉ LEGAULT

Champs d'intérêt et de compétence : J'ai un intérêt marqué pour les dramaturgies poétiques, ainsi que pour les démarches d'écriture axées sur un travail de la langue, du rythme ou sur l'élaboration d'esthétiques singulières. J'affectionne particulièrement l'écriture en collectif. J'ai baigné dans des processus collectifs à de nombreuses reprises comme auteur, conseiller dramaturgique, script éditeur, en plus d'en diriger quelques-uns.

Bio : Artiste polyvalent, établi à Sudbury, Antoine Côté Legault se consacre principalement à la création (théâtre, poésie, balado), à la direction artistique et à la dramaturgie. À titre de conseiller dramaturgique, Antoine a la joie et le privilège d'aller à la rencontre des imaginaires d'une multitude d'artistes de théâtre œuvrant principalement en Ontario français. Il a notamment agit comme conseiller dramaturgique pour les artistes : Mishka Lavigne, Lisa L'Heureux, Marie-Claire Marcotte, Sarah Migneron et Marie-Thé Morin.
 Depuis une douzaine d'années, il accompagne l'écriture de plus de vingt-cinq projets de création théâtrale, dont certains primés (Prix littéraire du Gouverneur Général, Prix littéraire Trillium de l'Ontario), ainsi que les créations d'une dizaine de troupes scolaires.  Après des études en théâtre à l'Université d'Ottawa, Antoine a bénéficié d'un stage et d'un mentorat en conseil dramaturgique auprès de l'artiste chevronnée Maureen Labonté.

Quelques projets : Et si un soir de Lisa L'Heureux, Marée haute de Marie-Claire Marcotte, Lumière de Sarah Migneron et la majorité des pièces francophones de Mishka Lavigne : Havre, Murs, Copeaux, Granite, Lichen, Loup-cervier.

Crédit photo : Bennett Malcolmson

JONATHAN CUSSON

Champs d'intérêt et de compétence : Écriture de plateau, création collective, théâtre d'objets et de marionnettes.

Bio : Jonathan Cusson accompagne divers projets d'écritures collectives et de plateau, notamment soumis aux langages de l'objet, de la marionnette et de la caméra. Généraliste, il pratique un accompagnement décloisonné pouvant aller du dialogue d'idéation à la direction de production. Il collabore intimement depuis 7 ans avec Le Théâtre de la Pire Espèce. Comme créateur, Jonathan active sa pratique de l'écriture et de la création sonore avec le collectif The Works. Depuis 2016, au sein du collectif Au crique après souper, il développe également une approche singulière de l'improvisation dirigée et fabrique des spectacles en toute convivialité.

Quelques projets : Mon conte de feu - Texte et mise en scène Francis Monty, Théâtre de la Pire Espèce, Vertip - Texte Joseph Shragge, mise en scène Alison Darcy, Scapegoat Carnival, Dick the Turd - Texte collectif, mise en scène Elisabeth Coulon-Lafleur, Les Impers, La pensée sauvage - Texte et mise en scène Antoine Laprise, Théâtre du Sous-marin jaune

Crédit photo : Émilie Grosset

SOPHIE DEVIRIEUX​

Champs d'intérêt et de compétence : Théâtre contemporain, théâtre politique, théâtre postdramatique.

Bio : Sophie Devirieux est conseillère dramaturgique depuis une quinzaine d'années. Sa polyvalence et son intérêt pour les œuvres éclectiques l'a amenée à personnaliser sa pratique d'accompagnement auprès de différents artistes de la scène. Passionnée de théâtre politique, elle s'intéresse aux stratégies esthétiques de la distanciation et de l'ironie. L'approche qu'elle privilégie invite à réfléchir au sens et à la portée du geste artistique, et fait une place particulière à l'esprit critique. Sophie poursuit également une démarche en théorie des arts de la scène. Elle détient un doctorat en Littérature comparée (UdeM/Trier/Sarrebrück) et enseigne à l'École supérieure de théâtre (UQAM).

Quelques projets : "Courir l'Amérique" (Patrice Dubois, Théâtre Pàp), "La République du bonheur" (Christian Lapointe, Carte blanche), "Mythe" (Mykalle Bielinski)

Crédit photo : Jörg Müller 

JOSIANNE DULONG-SAVIGNAC

Josianne Dulong-Savignac oeuvre tant à titre de conseillère à la dramaturgie que d'assistante à la mise en scène. Sa pratique personnelle d'artiste-chercheuse est imprégnée des thèmes de la mémoire matérielle et immatérielle, de l'histoire, de la curiosité et de la générosité. Josianne s'intéresse aux pratiques actuelles interdisciplinaires ainsi qu'aux esthétiques relationnelles ou participatives. En tant que conseillère, elle accompagne tant les écritures des mots et des images, que les écritures de plateau. Investie dans le dialogue et la recherche, elle s'enthousiasme des processus artistiques décomplexés, collectifs, féministes, documentaires, marionnettiques, croisant les genres, arts, sciences et technologies. 

Dans le cadre de sa recherche-création à la maîtrise en arts de l'UQAM, Josianne a conçu Pour avoir une image claire de l'homme, une exposition participative questionnant la mémoire collective liée au contexte néocolonial canadien, la participation du visiteur et notre volonté de regard. Elle est également membre du collectif de recherche Print (Pratiques Interartistiques et Scènes Contemporaines).

​Crédit photo : Caroline Perron

WILLIAM DURBAU

Champs d'intérêt et de compétence : Je suis intéressé par les écritures de plateau et la manière dont la dramaturgie s'imprègne des composantes à la fois textuelles et scéniques. Je m'intéresse également aux enjeux de ludification / gamification et à leur influence sur la dramaturgie et la relation avec les spectateur·trices. J'aime les écritures non-réalistes. D'un point de vue thématique et esthétique, j'affectionne la science-fiction et le fantastique. Les projets se doivent, pour m'intéresser, de comporter une composante politique (soit de manière très affirmée, soit de manière sous-jacente). Je n'exclus pas systématiquement de travailler sur des objets apolitiques, mais alors, c'est du cas par cas.

Bio : Titulaire d'une maîtrise en théâtre qu'il a obtenue en 2018 à l'École supérieure de théâtre de l'UQÀM (ÉST-UQÀM), William Durbau travaille depuis 2014 dans le milieu théâtral en tant qu'assistant à la mise en scène, et dramaturg. Il a collaboré avec Angela Konrad sur dix pièces, dont Macbeth (2015-2016), Platonov. Amour, haine et angle morts (2018 et 2021) et Vernon Subutex (2022-2024). Il a également œuvré avec Cédric Delorme-Bouchard, notamment sur les spectacles Lamelles (2017-2019) et Membrane (2024). Depuis 2023, il s'implique auprès du Théâtre de la LNI. Parmi ses autres collaborateur·trices, on compte Patrick R. Lacharité, Alexa-Jeanne Dubé et Jean-François Guilbault. Ses activités dramaturgiques sont imbibées par la réflexion sur les écritures de plateau, la relation avec les spectateur·trices et les interrogations qui émergent des narrativités. Outre ses activités artistiques, William Durbau est doctorant en Communication, spécialisation études médiatiques, à l'Université d'Ottawa. Ses travaux, qui puisent dans la recherche en Communication et en Études théâtrales, s'intéressent aux hybridations intermédiales entre le théâtre et les jeux (games) dans le contexte des mutations esthétiques et dramaturgiques actuelles, en particulier au Québec.

Quelques projets : Membrane (Chambre noire, m.e.s. Cédric Delorme-Bouchard; 2024), Lamelles (Chambre noire, m.e.s. Cédric Delorme-Bouchard; 2017-2019), Macbeth (La Fabrik, me.s. Angela Konrad; 2015-2016), Vernon Subutex, Intégrale (La Fabrik, m.e.s. Angela Konrad; 2022-2024), Auditions ou Me, Myself and I (La Fabrik, me.s. Angela Konrad; 2015-2017), L'Usine de théâtre potentiel (Théâtre de la LNI, m.e.s. François-Étienne Paré; 2023), Manque (La Fratrie, m.e.s. Patrick R. Lacharité et Alexa-Jeanne Dubé; 2022)

SARA FAUTEUX

Champs d'intérêt et de compétence : Je suis ouverte à tout, tant les pratiques d'écritures plus classiques que les processus scéniques. Je suis outillée pour travailler comme "mécanicienne" de texte ou alors pour engager une discussions avec l'artiste afin de d'identifier les éléments clés de la création et la manière de les développer.  J'ai aussi beaucoup d'expérience sur le plateau, où je peux travailler à mettre en relation les éléments spatiaux et physiques, ainsi que le travail d'interprétation, avec le rythme de l'écriture, les enjeux du texte, etc. 

Bio : Diplômée du programme d'Études françaises de l'Université de Montréal en 2007, Sara Fauteux travaille dans le milieu culturel montréalais depuis plus d'une quinzaine d'années. En plus d'agir comme conseillère dramaturgique auprès de plusieurs auteur·ices et metteur·ses en scène, elle collabore avec différents théâtres, festivals et organismes culturels comme médiatrice, animatrice et rédactrice (Joe Jack et John, FTA, CEAD, TNM, Théâtre de Quat' Sous, Théâtre Denise-Pelletier, etc.). On a pu lire ses critiques théâtrales et ses textes de réflexions dans la revue Liberté, la revue Jeu et dans le journal Le Devoir. Elle est également enseignante, notamment à l'École nationale de théâtre du Canada et dans différents établissements collégiaux.

Quelques projets :  Cispersonnages en quête d'auteurice et Dis merci de Catherine Bourgeois (Joe Jack et John), Cet intervalle de Morena Prats.

CHLOÉ GAGNÉ DION - indisponible pour 2025/2026

Champs d'intérêt et de compétence : Je suis toujours motivée par l'envie d'aider des artistes à aller au bout de leurs idées, que ce soit en complexifiant ou en simplifiant le projet. J'adore accompagner des projets avec une dimension formelle un peu radicale. Ces derniers temps, j'aime bien revenir aux bases de la structure, de la construction d'une histoire. J'accompagne des artistes qui font preuve d'une grande acuité et d'une incroyable sensibilité par rapport à leurs thèmes choisis, mais qui perdent souvent le fil de leur histoire ou qui perdent de vue la possibilité de faire monter des tensions et des émotions grâce au développement de leur récit. Une partie de ma démarche implique donc de réfléchir avec les auteurices à des manières organiques et sincères de s'inspirer et de se réapproprier des formes plus "traditionnelles" de narration. Je suis toujours aussi fascinée et intéressée par l'écriture scénique et l'écriture de plateau, ainsi que par les manières de conceptualiser une dramaturgie pour ce genre de création qui ne soit pas uniquement un texte écrit ou une série d'images. Comment écrit-on un spectacle dont la structure et le sens ne sont pas organisés autour du texte qui sera entendu ou performé ? J'ai très peu travaillé sur la réécriture de classiques, mais c'est un processus qui m'interpelle grandement, surtout si le projet convoque des figures et des récits mythologiques. J'ai des réflexions très critiques sur la participation du public dans des œuvres, mais je me retrouve si souvent dans des processus qui impliquent la participation du public. Ça installe des discussions fort intéressantes.

Bio : Chloé Gagné Dion travaille comme dramaturge. Elle accompagne des artistes dans des processus d'écriture dramatique, de mise en scène et d'écriture scénique. Elle collabore notamment avec Gabrielle Chapdelaine, Frédéric Dubois, Ahlam Gholami, Olivier Kemeid, Jean-Christophe Leblanc et Gabrielle Lessard, en plus de faire partie du bassin de conseiller·ères dramaturgiques associé·es du CEAD. Depuis 2018, elle travaille étroitement avec la compagnie Trois Tristes Tigres à titre de conseillère à la dramaturgie en collaborant aux spectacles et en suivant le cheminement de la compagnie. Elle s'occupe également de la coordination du comité de lecture du Théâtre de Quat'Sous, en plus de donner des cours dans les sections française et anglaise de l'École nationale de théâtre du Canada. En parallèle de sa pratique de dramaturge, elle fait de la script-édition pour le développement de projets de fiction en télévision.

Quelques projets : Playground : j'aime beaucoup ce que je vois, texte d'Olivier Kemeid et m.e.s. de Frédéric Dubois (Espace Transmission, 2024), Judy, texte et m.e.s. de Gabrielle Lessard (CTDA, 2024) et La Vengeance et l'Oubli, texte et m.e.s. d'Olivier Kemeid (4SOUS, 2024).

Crédit photo : David Courteau

YOHAYNA HERNÁNDEZ GONZÁLEZ

Champs d'intérêt et de compétence : Tant sur le plan formel que sur les enjeux abordés, je m'intéresse aux écritures émergentes, postdramatiques, dédramatisées, indisciplinées, aux formes d'"écart" comme l'"escena expandida" (Rubén Ortiz), le théâtre documentaire, les pratiques du réel, l'écriture performative, l'autofiction, les frictions entre réel et fiction, les pratiques de l'imagination, les écritures chorales, la création collective et collaborative, ainsi que la dramaturgie de l'écoute. Mes champs d'intérêt et de recherche se concentrent particulièrement sur les dramaturgies de l'écoute et les relations entre (trans)féminismes, arts et politique dans les Amériques. Par ailleurs, en tant que dramaturge d'Osikán. Vivero Escénico de Creación, je m'intéresse également au théâtre rituel et cérémoniel, ainsi qu'aux liens entre spiritualité et politique.

Bio : Dramaturge à Osikan. Vivero de Creación, Yohayna Hernández s'intéresse aux rapports entre expérience et langage, réel et fiction. Son travail se situe à la croisée de la recherche, de la création et de la pensée. Co-coordinatrice des réseaux de recherche-création Tubo de Ensayo (2006-2012) et des Laboratorio Escénico de Experimentación Social (2012-2020) à La Havane, elle a partagé sa pratique entre l'enseignement (Université des Arts à Cuba et École Latino-Américaine de Cinéma et de Télévision) et l'édition (Maison Éditoriale Tablas-Alarcos, 2006-2019). Depuis son arrivée à Montréal, elle a participé aux Cliniques dramaturgiques du Festival TransAmériques (2019 et 2021), a travaillé comme dramaturge adjointe au sein de LA SERRE – arts vivants (2019-2020) et a co-coordonné et co-animé les Cliniques dramaturgiques 2022 et 2023. Elle a par ailleurs accompagné, en tant que dramaturge indépendante, plusieurs créations scéniques documentaires et interdisciplinaires (Eyilá, Osikán, Madrid, 2024; Nigamon/Tunai, Onishka, Montréal, 2024; Fausse balle, Théâtre Hors Taxes, Montréal, 2023; Luz : terre et Luz : dentelle, Sonia Bustos, Montréal, 2021-2022; Granma. Trombones de La Havane, Rimini Protokoll, Berlin, 2019; I love Madrid, Osikán, Madrid, 2019 et BaqueStriBois, La Havane, 2015, Osikán, entre autres).
Elle siège au comité éditorial de la revue d'art et politique Liberté comme directrice du cahier critique des arts de la scène et mène des recherches sur « les dramaturgies de l'écoute ». Elle est également doctorante en Littérature (option Études hispaniques) à l'Université de Montréal.

Quelques projets : How to save a dear friend: formules pour sortir-au-jour, Face de Râ, 2025 (Montréal); Eyila, Osikán, 2024 (Madrid); Nigamon/Tunai, Onishka, 2024 (Montréal-Yurayaco); Fausse balle, Théâtre Hors Taxes, 2023 (Montréal); Luz : terre, Sonia Bustos, 2021-2022 (Montréal); Granma. Trombones de La Havane, Rimini Protokoll, 2019 ( Berlin); I love Madrid, Osikán, 2019 (Madrid, ) et Okana, Osikán, La Havane (2019), entre autres.

Crédit photo : José Ramón Hernández Suárez

PAUL LEFEBVRE

Champs d'intérêt et de compétence : Je m'intéresse pas mal à tout et mon expérience est diversifiée. Ceci dit, j'aime particulièrement ce qui a une certaine envergure de pensée qui se traduit par des préoccupations formelles. Et -- ça va vous surprendre -- la comédie.

Bio : Paul Lefebvre, qui a œuvré comme conseiller dramaturgique au Centre des auteurs dramatiques de 2010 à 2024, est aussi traducteur et professeur de théâtre. Auparavant, il a été en poste près de dix ans au Centre national des Arts à Ottawa où il a été l'adjoint artistique de Denis Marleau au Théâtre français, attaché artistique général et directeur artistique fondateur de la biennale Zones Théâtrales. Au cours des années 1990, il a été le directeur littéraire du Théâtre Denise-Pelletier à Montréal et co-directeur artistique du Théâtre Teesri Duniya. À ce jour, il a traduit dix-neuf pièces dont Un tramway nommé Désir de Tennessee Williams (Théâtre populaire du Québec et Espace GO), Danser à Lughnasa de Brian Friel (TNM et Théâtre du Bic) et Macbeth de William Shakespeare (Théâtre du Trident). Il est l'auteur de nombreuses publications dans des périodiques spécialisés en théâtre et a enseigné à l'Université de Montréal, à l'École supérieure de théâtre de l'UQÀM, à l'Option Théâtre du Collège Lionel-Groulx et à l'École nationale de théâtre du Canada. De 2006 à 2013, il a représenté le Canada à la Commission internationale du théâtre francophone. La France lui a décerné en 2011 les insignes de Chevalier dans l'Ordre des Arts et des Lettres. En 2024, le Conseil québécois du Théâtre lui a remis son Prix Sentinelle pour l'ensemble de sa carrière.

Quelques projets :  "J'accuse" d'Annick Lefebvre, "Une fin" de Sébastien David, "Le jardin d'Éden" & "Amande Amandine et l'Homme maladie" de Marie-Hélène Larose-Truchon, "La chair de Julia" de Julie Vincent, "Mashinikan" de Marco Collin, "Bénévolat" de Maud de Palma-Duquet, "Frankee" de Maxime Champagne, "Ceux qui se sont évaporés" & "Les glaces" de Rébecca Déraspe... 

STÉPHANE MARTELLY

Champs d'intérêt et de compétence : Écritures poétiques; Études caribéennes, Noires ou minoritaires; approches anticoloniales; axées sur la libération; réappropriations identitaires, décentrements des perspectives dominantes; travail ancestral.

Bio : ​Née à Port-au-Prince, Stéphane Martelly est écrivaine, peintre et chercheure. Elle est l'autrice d'un essai en recherche-création, Les jeux du dissemblable. Folie, marge et féminin en littérature haïtienne contemporaine (Nota bene, 2016). Elle a aussi publié le recueil de poésie Inventaires et le livre-poème illustré L'enfant-Gazelle (Remue-ménage, 2018). Suite à la publication de ses deux dernières fables omme un trait / Le fil d'or et d'argent, elle a dirigé le projet de recherche-création Tresser la ligne (2022). Elle a aussi fondé la collection MARTIALES aux Éditions du Remue-Ménage en 2020, consacrée à l'écriture des femmes Noires. Stéphane Martelly est professeure en recherche-création et en littératures de la Caraïbe au Département des arts, langues et littératures de l'Université de Sherbrooke. Elle assume depuis 2021 la co-direction du groupe de recherche VersUS, laboratoire transculturel. Elle a traduit Équateur magnétique de Kaie Kellough (Prix de traduction de la Fondation Cole, QWF 2024). Sa dernière parution concerne la poésie et s'intitule Mourir est beau (Le Noroît, 2025)

Quelques projets : Phara Thibault. Chocolat (conseil dramaturgique - lors de l'écriture de la pièce);
Iannicko N'Doua. Neige sur Abidjan (conseil dramaturgique - écriture et mise en scène)
Marie-Louise Mumbu. La parole créatrice de Kaku Mama (Répondante public)

Crédit photo : Valérie Gassien

JESSIE MILL

Champs d'intérêt et de compétence : Travail formel sur la langue, collaboration internationale, écriture scénique et transdisciplinarité, projet multi-langue, recherche sur les puissances de l'oralité

Bio : ​Jessie Mill est dramaturge, éditrice et codirectrice artistique du Festival TransAmériques (FTA) depuis juin 2021. Depuis une vingtaine d'années, elle a développé une fine connaissance des pratiques en danse et en théâtre au Québec en relation avec le paysage mondial. Elle enseigne occasionnellement, accompagne des processus créatifs et signe plusieurs articles sur les arts vivants, notamment dans la revue culturelle Liberté. Passionnée par les écritures contemporaines, elle a occupé le poste de conseillère aux projets internationaux au Centre des auteurs dramatiques (CEAD) de 2010 à 2014, avant de devenir conseillère artistique et dramaturge au FTA, invitée par Martin Faucher. Avec lui, elle crée en 2016 les Cliniques dramaturgiques, dispositif d'accompagnement artistique au service de la création locale qui essaime rapidement à l'étranger (France, Allemagne, Italie, Flandre, Suisse, Canada) reliant une vaste communauté de dramaturges. Elle a codirigé la publication CURIEUX MANUEL DE DRAMATURGIE POUR LE THÉÂTRE, LA DANSE ET AUTRES MATIÈRES À CHANGEMENT, paru en 2024 aux éditions du passage. Enfin, elle entretient une collaboration de longue date avec le festival panafricain Les Récréâtrales, à Ouagadougou au Burkina Faso, où elle a accompagné les jeunes artistes du Labo ELAN.  

Quelques projets : Gilles Poulin-Denis (en cours), Tiphaine Raffier, Aristide Tarnagda.

Crédit photo : Sandrick Mathurin

MYRIAM STÉPHANIE PERRATON-LAMBERT

Champs d'intérêt et de compétence : processus créatif en recherche-création, écriture scénique, performance, processus de création qui s'inscrivent en dehors des circuits de production et de diffusion habituels, au sein de petites équipes de préférence.  Mes champs d'intérêts et de spécialisation :

• Écodramaturgies
• Dramaturgie de l'image
• Partitions dramaturgiques
• Récit de soi, auto-fiction, écriture du vécu
• Corps, sensations, perceptions
• Écoute, attention
• Absurde/Existentialisme

Études actuelles en travail social et psychanalyse

Bio : Je pratique la dramaturgie en contexte de recherche-création depuis plus de dix ans. En classe comme en répétition, mon approche repose sur une écoute phénoménologique, somatique et psychanalytique. Je suis particulièrement sensible à l'écologie attentionnelle et aux processus de création qui s'inscrivent en dehors des circuits de production et de diffusion habituels. Mes domaines de spécialisation incluent l'écriture scénique et la performance, ainsi que tout ce qui touche aux récits de soi, à l'autofiction et à l'écriture du vécu. J'enseigne la dramaturgie à l'Université du Québec à Montréal au baccalauréat et à la maîtrise. J'ai également enseigné l'histoire du théâtre à l'École de théâtre professionnelle du Collège Lionel-Groulx et au Cégep de Saint-Hyacinthe. 
Je poursuis actuellement des études en travail social et je m'initie avec intérêt à la psychanalyse, dont les lectures nourrissent ma pratique professionnelle.

Quelques projets : Warm up avec Mykalle Bielinski, À l'est de Nod et X avec Andréane Leclerc, Cher journal avec Pénélope Deraîche Dallaire
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Photo : Cédric Duguay

ANDRÉANNE ROY​

Champs d'intérêt et de compétence : j'apprécie particulièrement le travail dialogue humain au cœur du processus de recherche-création. J'aime aussi accompagner à l'écriture de plateau, mais également à la réécriture de classiques, et le travail d'écriture à partir d'archives.  J'aime aussi accompagner des auteur.ices lorsqu'ils en sont aux premiers balbutiements et intuitions d'un projet, tout comme arriver en milieu ou fin de processus, afin de travailler avec plus de précision sur la forme et la structure. J'ai aussi étudié en musique et j'aime les projets hybrides.

Bio : Depuis 2014, Andréane travaille comme conseillère dramaturgique, notamment auprès des metteur.e.s en scène et dramaturges Christian Lapointe (Pelléas et Mélisande, Le reste vous le connaissez par le cinéma, Quand nous nous serons suffisamment torturés, Not One of These People, Hiroshima mon amour), Brigitte Haentjens (Parce que la nuit, Sang), Alix Dufresne et Marc Béland (Hidden Paradise) et Olivier Choinière (L'école des femmes, Zoé, La dernière cassette). Elle collabore aussi sporadiquement avec le CEAD et l'École nationale de théâtre du Canada. Après des études en musique, en études théâtrales (UQÀM) et en littérature comparée (UdeM), elle obtient une maitrise en théâtre (UQÀM).