Les reines [1991]
(Leméac / Actes Sud - Papiers, 1991)13.95$
Traduction(s)
Résumé Londres, janvier 1483. Un climat d'épouvante règne sur le palais.
Gloucester s'apprête à assassiner les enfants d'Élisabeth pendant
que le roi Édouard agonise. Dans la Tour, les reines vont et
viennent, guindées, revêches et blafardes. Leur intuition capte
l'imminence de la mort avec une telle acuité que les raisons s'en
trouvent ébranlées, les conflits personnels confondus avec les
conflits royaux, universels, métaphysiques. C'est le désespoir qui culmine, comme la lune qui transparaît et s'estompe, livide,
derrière des tissus de brouillard que le vent déchire et recoud. Extrait « Anne Dexter : Ne les nourris | Que de… tendresse! | Oui | Avant que tout s'effondre | Cette journée nous aura permis | De tout voir et de tout entendre | Nos murs s'effritent | Sous l'emprise du gel | Nous ne savons plus | Si c'est jour ou la nuit | Le roi s'écroule | Et l'univers avec lui | Notre maison est à la merci | De ces intruses de Warwick | Et j'entends ma mère | Qui dit le mot " tendresse " | Ai-je bien entendu? | " Tendresse " | Dans la bouche de ma mère! | Regarde-moi | Regarde-moi et redis-le. / LA DUCHESSE D'YORK : Je ne te connais pas. » Revue de presse « C’est un texte riche et dense, dans lequel les passions les plus vives sont peintes sans retenue, à grand traits tragiques qui vous rappellent combien l’humaine nature peut-être vile et misérable, fut-ce chez les grands de ce monde. » Vincent Desautels, Voir, du 30 octobre au 5 novembre 1997.&r
« Les pièces de l’auteur montréalais sont des créatures somptueuses mais farouches […]. Des êtres à la parole ample, souple, musicale, poétique et d’un insolite parfois déroutant. C’est un grand texte. Il laboure creux dans l’opportunisme pervers comme dans l’humanité ou les reliquats d’humanité de ces femmes empruntées à l’histoire d’Angleterre, et pour quatre d’entre elles, au Richard III de Shakespeare.[…] Il faut voir Les reines. Pour la rigueur qui se dégage de cette étreinte passionnée avec un grand texte. » Jean St-Hilaire, Le Soleil, 23 octobre 1997. À propos de(s) l'auteur(s)
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