Un hôtelier accepte de vendre son auberge mais pas à n'importe qui. Un couple de jeunes mariés s'annonce; les arrangements ont été faits par la tante de la jeune fille : il n'y aura pas de lit dans la chambre et l'hôtelier devra donner un compte-rendu de l'action. Jeu de vérités et de mensonges, cette entente aboutira à la mort de la vieille tante et à l'achat de l'auberge par les héritiers.

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« L'HÔTELIÈRE : Eh bien, mon mari? / L'HÔTELIER : À la dernière minute je me suis ressaisi : le prix n'est pas tout, il y a le renom de l'hôtel. / L'HÔTELIÈRE : Les acheteurs m'avaient paru respectables. / L'HÔTELIER : Des faux prêtres qui eussent remplacé l'enseigne des deux pigeons par un portrait de pape. / L'HÔTELIER : Les fois précédentes ils étaient gagnestères qui l'eussent remplacée par celui d'une femme toute nue. »