Comment vivre avec les hommes quand on est un géant [1989]
(Leméac Éditeur, Montréal: 1990)10.95$
Traduction(s)
Résumé Qui croira ce qui s'est passé ce jour-là? La terre s'est arrêté de tourner, le soleil de briller et les
hommes de courir après la fortune. Tout ça pour soigner un
petit rat malade. Pas un rat de laboratoire... un rat d'égout, le rattus rattus le plus banal. Celui qui vide votre poubelle. Il y est question de vie et de mort et de gaspillage, de l'information aussi, qui forme et déforme la tête et le cœur, de marginalité et de normalité, du jour et de la
nuit... Un conte pour adultes, de la philosophie pour enfants? Extrait « ALFREDO : Ils n'ont rien inventé du… / TROLLER, le coupant : Quoi! Vous les croyez et vous prenez leur défense? / ALFREDO : Écoute-moi! / TROLLER : Pour faire autant de mal en si peu de temps… / ALFREDO : On ne fait pas toujours exprès… / TROLLER : Il faudrait être bien aveugle ou bien méchant. » Revue de presse « Toutes proportions gardées, et c'est en cela que le travail de Suzanne Lebeau est responsable, on pourrait dire que Comment vivre… tente un théâtre différent. Pas tant marginal que cherchant à opposer des systèmes de valeur extrêmes. Attentive à notre contemporanéité, Suzanne Lebeau crée des archétypes sur la base des nécessités immédiates. Familiarisant les enfants à la dissension des valeurs, à leur difficile voisinage, à ce qui en ces valeurs ne se concilie que difficilement, elle se détourne des consensus menteurs, des adhésions symboliques à l'emporte-pièce. […] Comment vivre… propose aux enfants, c'est le difficile départage entre un amour idéalisant mais aveugle et un mépris bien senti, désespéré mais lucide et intéressé. […]. Du Théâtre responsable, donc… » Sylvain Campeau, Voir, 7 décembre 1989.&r
« Dans Comment vivre…, on est loin de l'anecdote. Tout passe d'abord par le texte : ample, dense: jamais, au grand jamais, mièvre ou condescendant. Tout est si intensément dévoilé ou tu, comme dans l'absurdité de la vie, que le spectacle nous remue du début à la fin. […] Dans Comment vivre…, on parle de la vie, de la mort; de la méchanceté ou de la bêtise humaine dans une langue claire, précise. Aucun dialogue n'est superflu et l'on assiste à du vrai théâtre; avec tout ce que cela comporte d'intelligence, de sentiment, de souffrance aussi ou de magnificence. » Lyne Crevier, Le Devoir, 27 novembre 1989. À propos de(s) l'auteur(s)
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