Encore un peu [1967 - 1968]
(Éditions de l'Aurore, 1974, épuisé; Leméac Éditeur, 1985)
Traduction(s)
Résumé Un couple âgé. Les trois repas de la journée déterminent les trois actes de la pièce. Vieillesse et solitude entre quatre murs,
loin d'un univers qui nous échappe. Il faut durer, il faut s'endurer. Une grande tendresse habite leurs propos et leurs silences. Car ils se sont aimés. Encore un peu de vie, encore un peu d'amour. Extrait « ELLE, se levant - rôdant dans la cuisine, occupation du matin : Encore une journée. / LUI : Ma jambe a l'air à vouloir me faire mal aujourdhui. / ELLE : L'as-tu ben frottée hier soir? / LUI : Oui / ELLE : As-tu pris tes pilules à matin? / LUI : Oui. Mais j'ai oublié d'prendre la jaune. / ELLE : Ben voyons, Albert. Dépêche-toi, c'est pas pour rien celle-là. / LUI, prenant la pilule : Tiens. Espérons qu'ça va m'aider. (Silence.) / ELLE : J'me d'mande si j'ai planté mes tulipes à temps pour l'an prochain? » Revue de presse « Une œuvre en apparence toute simple qui en dit pourtant très long sur le temps, l'amour et l'art de vieillir. Serge mercier a eu le bonheur de trouver dès son premier texte dramatique le ton juste qu'il faut pour parler des choses graves et profondes. […] C'est net, sans complaisance, d'une puissance dramatique exemplaire. » Martial Dassylva, La Presse, 1er février 1980.&r
« Cette pièce de Mercier est d'optimisme et de beautés conçue, d'amour cousue, de longues observations fabriquées. » Michelle Talbot, Dimanche-Matin, 5 février 1978.&r
« Serge Mercier nous livre une œuvre intimiste, il nous imprègne d'un mélange harmonieux de tristesse et de paix. Encore un peu demeure un chant à la vie, par la seule présence de la tendresse, de l'amour. » Adrien Gruslin, Le Devoir, 26 janvier 1978.&r
« Un chef d'œuvre cocasse […]. Une manière de pochade chef d'œuvre qui mérite d'être découverte […]. Serge Mercier a écrit le texte de cette conversation selon une technique naguère chère à Ionesco; il a juxtaposé les phrases toutes faites, les stéréotypes auxquels se résument trop souvent les relations humaines lorsque le seul lien affectif reste l'habitude de vivre ensemble. Un comique irrésistible naît de l'absurdité de la situation et des répliques. Peut-être y a-t-il là, sous les strates du rire, une protestation contre les usures de la vie, une inquiétude très universelle? La question précise, en tout cas, la séduction du spectacle. » Claude Baignères, Le Figaro, France, 21 juillet 1976.&r
« Un texte tout à tour mélancolique, souriant ou délirant. » Marie-José, Le Dauphiné (Vaucluse), France, 21 juillet 1976. À propos de(s) l'auteur(s)
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