Suzanne, après 16 ans d'exil, décide de quitter Londres et de revenir aux sources afin de tourner définitivement une page de sa vie. De ce retour inattendu jaillira la lumière sur des événements cachés et des sentiments jusque-là retenus, méconnus. Tous les personnages sont coincés entre l'ordre et la démesure, la révolte et le désir de révolte. Ils ont 35 ans.

« On l'a dit, Poissant ne craint pas de déranger. Son ironie mordante vous griffe. Ironie des litanies débitées par des " prêtres " anonymes des idéologies des temps nouveaux…ironie d'Évelyne, française, qui traite Denis de mouton parce qu'il se fait le perroquet des discours politiques des autres…. Ironie d'une langue matraque placée dans la bouche de ceux qui conviaient hier aux agapes de la liberté. Une langue sèche comme un coup de fouet, qui isole les êtres, ne les fait pas vraiment s'avouer ou communiquer. » Jean St-Hilaire, Le Soleil, 22 janvier 1988.&r « Le mouvement continuel, les rythmes et les intensités multiples dans Ce qui reste du désir agissent comme une sorte de tension artérielle vitale. » Nathalie Caron, Voir, 18 mars 1987.