Un jeune homme dépressif s'invente une vie d'espion pour survivre. Sa mission? Suivre la trace d'un flocon de neige trop acide jusqu'à la bouche d'une adolescente. Il lui faudra se battre contre des dentistes chinois, sauter sur un train, voler un peu pour voir et se fondre dans un split level de Laval pour enfin accueillir l'inéluctable : le rêve est bel et bien aussi mortel que le réel.

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« PROUN : Marie meurt dans'valise sans pneu de rechange mais de la corde au cas, un banc pour les concerts en plein air, une bouteille Castrol XLR. Marie et sa robe peace and lovette, un tatouage FREE TIBET sur une jambe pas faite. Des genoux maganés mais des genoux de fille, 7 bracelets de l'amitié à la cheville. À ma traversée du pont en construction, j'ai vu Montréal comme une île pour la première fois. Et j'ai su que Marie allait rater sa résurrection. »

« Le texte est brillant, rafraîchissant, très séduisant (...) Équilibre entre la matière et l'anecdote, entre la responsabilité et l'espièglerie, entre l'humour et la teneur dramatique. » Stéphane Despatie, Voir, semaine du 24 au 30 mars 2005&r « La pièce est parcourue de clins d'œil à la vie qui ne peuvent faire autrement que de vous décrocher un sourire (...) Grâce à son sens de l'observation particulièrement aiguisé, Jean-François Nadeau transforme tous les riens du quotidien en matière dramatique réjouissante. » Ève Dumas, La Presse, circa 13 mai 2004