|
Émile à la page blanche [2002 - 2005]
Pour l’écriture de ce texte, l’auteur a bénéficié d’un atelier avec acteurs, dirigés par André Brassard opur le CEAD, en avril 2005. Nombre de personnages 5 Personnage(s), 1 Femme(s), 4 Homme(s), 5 Acteur(s) | |
Résumé Il y a longtemps qu'Émile n'est plus. Il a sombré dans la folie ou dans la mort. Mort le poète national. Un homme se présente au café-bar La Page Blanche. Il dit s'appeler Arthur de Bussières et avoir été le meilleur ami d'Émile. Il va raconter la trajectoire du poète-météore, depuis les premiers sursauts de la poésie jusqu'à la faute. L'envol puis la chute d'Émile Nelligan. Dehors, l'hiver revient et étouffe tout, même la mémoire.
Plus d'informations »
- Décor: Un lieu hors-temps, décalé. Le début d’un hiver.
Un café-bar, petit espace enfumé du Vieux Montréal.
Par une grande fenêtre au fond, vue sur le fleuve Saint-Laurent.
Trois ou quatre âmes égarées s’installent aux tables, toussotent.
Arthur de la Page Blanche s’avance au micro.
La plage le long du fleuve.
Devant la chambre d’Émile.
Un banc de parc, le soir.
Le grenier où habite Arthur.
Émilie est toute seule chez elle, faisant comme si elle tenait salon.
Une table de souper chez les Nelligan.
Le grenier où habite Arthur, malade et affamé.
Un arbre duquel Émile menace de sauter. Au pied de l’arbre sont rassemblés Arthur, David et Émilie.
Le parloir de l’asile St-Benoît-Joseph-Labre. Deux visites faite à Émle, trois ans après l’internement et longtemps après. Les deux seules visites qui lui seront faites, traitées en simultané.
De la fenêtre, sur le fleuve, une épave en feu.
Par la fenêtre, le Vaisseau d’or flambe, puis disparaît dans l’abîme.
- Caractéristiques des personnages: ÉMILE NELLIGAN et ARTHUR DE BUSSIÈRES, adolescents
DAVID NELLIGAN et ÉMILIE AMANDA HUDON, les parents d’Émile, lui anglophone, elle francophone
ARTHUR DE LA PAGE BLANCHE (Arthur vieilli, la cinquantaine. Poète fatigué. Celui qui raconte l’histoire. Il n’a pas existé, je l’invente.
Extrait « ARTHUR : Va-t'en. Va-t'en pour toujours. S'il te plaît. / ÉMILE : Je suis presque guéri. Merci, monsieur. Les orchestres, ma peau, les sanglots, avalés. Maintenant, monsieur, s'il vous plaît, il faut me ramener chez ma mère. / ARTHUR : Moi, je peux plus rien faire pour toi. Va-t'en. / ÉMILE : J'habite au 260 de la rue Laval. Elle va s'inquiéter. Je veux retourner à ma maison. Il faut que vous m'aidiez, monsieur. La tempête est finie. »
|
À L'AFFICHE DU CALENDRIER DES AUTEURS
|