«Batman et Robin. J’ai posé ce poster quand j’avais dix, onze ans. C’étaient mes idoles. J’adorais que ça soit deux amis qui luttent contre tous; super puissants, courageux, tellement virils, je sais pas. Après j’ai entendu dire que Robin était une tafiole et tout ça. Tellement virils, mon cul. (Chantonnant.) “Batman et Robin dans leur batmobile, Robin s’accroupit, Batman sort sa pine”... (Rit.) J’ai fait sauter les dents à un gars de cinquième qui me chantait ça à une récré. En fait, non, je lui ai pas fait sauter les dents. Je lui ai donné un coup de poing et il a saigné du nez. Je me suis amoché le poignet, mais... ça m’a fait du bien! J’étais comme Batman. Je pouvais lutter contre l’injustice. Parce que c’était une injustice.

PÈRE :C’est le basket. C’est un sport de tapettes, je l’ai toujours dit. Si tu avais joué au foot ç’aurait été différent. Mais dans ce club de merde, avec ces tenues-là... Je suis sûr que c’est ça,/ JULIÁN :Au public. Mon père continuait et continuait à essayer de trouver ce qui “m’avait mis sur le mauvais chemin” et se blâmait d’avoir rien fait./ PÈRE :Et maintenant qu’est-ce que tu vas faire? / JULIÁN :Au père. Rien, p’pa. Continuer à vivre.»