L'asile de la pureté [1953]
Partie du recueil : Gauvreau, œuvres créatrices complètes (Éditions Parti Pris 1977)
Résumé Drame en cinq actes. Pour garder intactes la mémoire et la dignité
de la femme qu'il aimait et qui vient de mourir, un jeune poète
s'astreint à un jeûne qu'il entend poursuivre jusqu'à l'épuisement
final. Entrent alors en jeu une galerie de personnages qui se
donnent pour mission, pour des motifs d'ordre personnel, soit de
dissuader, soit d'encourager le poète dans son projet. Étude sur
la mesquinerie, la lâcheté, la manipulation, l'intégrité de la
passion, les jeux de la bourgeoisie bien-pensante. Comment aller
au bout de son idéal sans dévier. Extrait « FORTUNAT LESWICK : […] Mais, évidemment, l'opposition des gens sages réussit à interdire, à cette presque gloire, une totalité profitable. […] Puis Donatien Marcassilar écrivit dans les journaux… Là, son intransigeance de jeune Christ imberbe lui valut des récoltes diverses. La reconnaissance d'un beau courage; la levée et l'encerclement de rancoeurs tenaces; la flatterie des lâches et la sournoiserie des sournois. / Alors, Marcassilar perdit l'occasion d'une carrière fructueuse. » Revue de presse « De toutes les pièces de Gauvreau, poète de l'éclatement du langage, réfractaire à toutes conventions, L'Asile de la pureté est certainement celle qui, sans sacrifier le vertige poétique, conserve un certain nombre de repères sociaux auxquels on peut se référer. » Sylvie Nicolas, Le Devoir, 10 mars 2009
« (Québec) À vous de décider si le miroir dit vrai. Mais que votre verdict soit non ou oui, vous aurez peine à nier la juteuse originalité de la forme, la force de la mise en scène et de l'interprétation, pour tout dire, l'impressionnant savoir-faire qui émane de la proposition de Martin Faucher de L'asile de la pureté, qui marque l'entrée du théâtre de Claude Gauvreau (1925-1971) au Trident. »Jean St-Hilaire, Le Soleil, 10 mars 2009 À propos de(s) l'auteur(s)
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