Une relationniste profite de l'ouverture du Festival international du Cinéma d'avant-garde de Montréal pour inviter chez elle la crème des intellectuels québécois à un souper de pâtes fraîches qu'elle a soi-disant organisé en l'honneur d'un jeune cinéaste mexicain de notoriété mondiale. Cependant, elle passera la soirée à manipuler ses hôtes pour se faire du capital professionnel, et essaiera tant bien que mal d'étouffer une réputation d'incompétente chronique qui la poursuit avec acharnement et qui menace d'anéantir sa carrière de relationniste. Une comédie de mœurs.

« BERNARD [À Dalhia] : J'comprends pas qu'une poétesse comme toi ait eu l'idée de s'embarquer dans une P.M.E. en Abitibi… / RAYMONDE : Moi non plus. Mais faut croire qu'à c'moment-là, pour partir un truc aussi dingue, dans une région au tourisme tout de même assez clairsemé, Dalhia devait être complètement obnubilée par son repousseur de cuir… Mais dis-moi, Bernard, est-ce vrai qu'à l'époque tu étais tombé amoureux fou de Dalhia. / DALHIA : Non, y était pas du tout amoureux de moi, c'est Léopold Giroux qui le faisait bander. »

« Un souper de nouilles trois étoiles. » Raymond Bernatchez, La Presse, 16 janvier 1986&r « Les Nouilles arrivent à porter un constat déprimant mais juste : celui d'un discours culturel et social en pleine entropie, proféré par des gens qui ne croient plus à rien. » Paul Lefebvre, Le Devoir, 21 janvier 1986