Les exilés de la lumière [2008]
(Dramaturges Éditeurs, Montréal: 2009) 14,95$
Résumé Au ciel, deux divinités mettent au monde deux enfants, l'une le Jour et l'autre la Nuit, afin d'assurer leur continuité. Mais la Nuit s'enfuit et va se réfugier sur la terre. Des hordes d'anges sont envoyés avec pour mission de ramener la Nuit, mais en arrivant sur terre, ils s'incarnent et en s'incarnant, ils oublient leur quête. Peu à peu, le ciel se dépeuple. Sur terre, la Nuit veut devenir humaine. Extrait « Sur terre, la Nuit est retrouvée par sa mère. / ARRIÈRE-ARRIÈRE : Ma Nuit, ma petite Nuit, sortie de moi comme un songe de mes entrailles. Te voilà enfin. Je te reconnais. Mais tout ce que tu as vécu m'est totalement inconnu. Nuit aimée qui a quitté les astres. Combien de fois, après ton départ, ne me suis-je pas retrouvée tremblante, au milieu du scintillement stellaire, te rappelant à moi, te suppliant de revenir. Ô Nuit! Ô Nuit! N'entendais-tu pas ma douleur traverser le monde avec ce si petit mot, ton nom? Mais tu es là! Tu as grandi! Raconte! Tu arrives du monde souterrain, dis-tu? Qu'y a t-il sous terre? / LA NUIT : Des morts et un vieillard qui les range. / ARRIÈRE-ARRIÈRE : Comment as-tu survécu? / LA NUIT : J'ai été nourri par les plus grands récits de ce monde. / ARRIÈRE-ARRIÈRE : Posons-nous là et que tes mots me permettent de voir ce qui m'a été caché si parfaitement. » Revue de presse « Plus qu’une fable sur la renaissance d’un monde nouveau, Les Exilés de la lumière (première partie) s’accueille comme une ode au changement chantée par les grandes forces qui régissent le cœur des hommes. Habitée entièrement par les vingt-quatre personnages partageant le même destin dans la quête, Lise Vaillancourt, figure maîtresse de notre dramaturgie québécoise contemporaine, nous entraîne dans une magnifique réflexion poétique portée par l’intelligence sensible et la subtilité quasi magique d’une langue apte à atteindre la puissance de la mythologie. Après plus de quinze ans de gestation, son récit épique trouve sa pleine incarnation dans le langage scénique de l’acteur nouvellement metteur en scène Geoffrey Gaquère et croyez-le, la réunion de l’imaginaire et de la réalité, faite de rires et d’émerveillements au fil des multiples rencontres, peut engendrer un monde nouveau à l’étendue encore plus vaste qu’une scène de théâtre ! » Mélanie Viau, Critique Montheatre.qc.ca, 11 décembre 2008 À propos de(s) l'auteur(s)
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