Chanson d'amour
[1999] (Éditions Comp'act, Chambéry, 2000)
Première lecture Ce texte a été présenté en lecture publique par le CEAD, le 10 décembre 1999. Nombre de personnages 7 Personnage(s), 5 Femme(s), 2 Homme(s), 7 Acteur(s) |  |
Résumé
Personnages felliniens, ambiance poétique. Souvenir d'un château de Châteauguay, au bord d'un lac près du pont Mercier : la tyrannie de la Reine-mère Frosine 1ère, les noces flouées de sa fille Jeanne, le spleen du beau Fernand cloué à son fauteuil roulant, le chœur visionnaire des jumelles Carole la Folle et Aline la Gouine, le voyage en chaloupe de Lalumière avec la frêle Julienne des champs...
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- Décor: Toute l'action se passe à l'arrière d'une maison, située au bord d'un lac, un cottage à deux étages avec fenêtres et porte, sur une véranda avec moustiquaires, décorée de lanternes chinoises, meublée d'un vieux mobilier en rotin, blanc, chaises et table. Une chaise longue et une balançoire à l'ancienne, toutes deux blanches et en bois sont dans le jardin. Une chaloupe rouge également en bois, est amarrée au bout d'un quai. Un muret de pierres borde le rivage.
- Caractéristiques des personnages: LALUMIÈRE : Homme à tout faire. A toujours un bière à la main. Porte une moustache à la Clark Gable. Traîne son lapin en cage avec lui. Dans la cinquantaine.
LA REINE-MÈRE : Femme dure, sèche et autoritaire. Sarcastique. 65-70 ans.
JEANNE 1ÈRE : Porte des lunettes aux verres très épais. En robe de mariée. Sarcastique. 40-45 ans.
CAROLE LA FOLLE ET ALINE LA GOUINE : Deux sœurs jumelles identiques, coquines, espiègles, genre lutins.
FERNAND : En fauteuil roulant. Très fier, souriant. Jambe gauche amputée jusqu'au genou. Le pied droit enveloppé dans une gaz. Mâche toujours un morceau d'ail. Dans la jeune quarantaine.
JULIENNE DES CHAMPS : Légèrement autistique. Passionnée et poète. De tempérament nerveux et fébrile. Elle porte une trompette d'enfant au cou. Le personnage doit être joué par une comédienne dans la trentaine mais à l'allure adolescente puisque le personnage a environ treize ans.
Extrait
« LA REINE-MÈRE : Dis-moi que je rêve, Lalumière! Que je dors encore, Lalumière! Que je suis pas réveillée! Marcel le Maréchal, le moins que rien, le maudit rat, il a pas fait ça? Un rat! Il est rien qu'un maudit rat malade! Maudit baptême de viarge! Maudite damnation! J'ai jamais eu honte de ma vie comme ça! Honte sur ma maison, honte sur la fille de Norbert, honte sur ma vie! Honte! Honte! La honte comme une grosse truie pleine d'excréments dans mon salon! »
Revue de presse
« Avec des dialogues enlevés, où le lyrisme se frotte au prosaïsme le plus impitoyable, on pose un regard à la fois tendre et sévère sur des êtres à qui le rêve et l'espoir ne sont pas permis. » Louise Ladouceur, Jeu 93, décembre 1999.
À propos de(s) l'auteur(s)
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- Après une carrière de comédienne chez Carbone 14 puis au Théâtre Le Pool, Micheline Parent s'installe un temps à Paris où elle obtient une bourse d'écriture de l'Association Beaumarchais pour Nuit de chasse, créée au Théâtre...
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